Enrico Macias
 
Enfants de tout pays
Enfants de tout pays
Tendez vos mains meurties
Semez l'amour
Et puis donnez la vie
Enfants de tout pays
Et de toutes couleurs
Vous avez dans le coeur
Notre bonheur
C'est dans vos mains
Que demain
Notre terre
Sera confiée
Pour sortir de la nuit
Et notre espoir
De revoir la lumière
Est dans vos yeux
Qui s'éveillent à la vie
Séchez vos larmes
Jetez vos armes
Faites du monde
Un paradis
Il faut penser
Au passé
De nos pères
Et aux promesses
Qu'ils n'ont jamais tenues
La vérité
C'est d'aimer
Sans frontières
Et de donner
Chaque jour un peu plus
Car la sagesse
Et la richesse
N'ont qu'une adresse
Le paradis
Et puis le jour
Où l'amour
Sur la terre
Deviendra roi
Vous pourrez vous reposer
Lorsque la joie
Couvrira
Nos Prières
Vous aurez droit
A votre éternité
Et tous les rires
De votre empire
Feront du monde
Un paradis

Les gens du nord
Les gens du nord
Ont dans les yeux le bleu qui manque à leur décor
Les gens du nord
Ont dans le coeur le soleil qu'ils n'ont pas dehors
Les gens du nord
Ouvrent toujours leur porte à ceux qui ont souffert
Les gens du nord
N'oublient pas qu'ils ont vécu des années d'enfer
Si leurs maisons sont alignées
C'est par soucis d'égalité
Et les péniches pauvres ou riches
Portent le fruit de leur efforts
Les gens du nord
Courbent le dos lorsque le vent souffle trop fort
Les gens du nord
Se lèvent tôt car de là dépend leur sort
A l'horizon de leur campagne
C'est le charbon qui est montagne
Les rues des villes dorment tranquilles
La pluie tombant sur les pavés
L'accordéon les fait danser
Et puis la bière les fait chanter
Te quand la fête
Tourne les têtes
On en voit deux se marier
Les gens du nord
Ont dans les yeux le bleu qui manque à leur décor
Les gens du nord
Ont dans le coeur le soleil qu'ils n'ont pas dehors

L'enfant de mon enfant (Mon petit Symon)
Je le prendrai sur mes genoux
L'enfant de mon enfant
Je prendrai le temps d'être doux
J'arrêterai le temps
La vie m'a tout donné
Sans me laisser la joie
De voir grandir mes enfants
près de moi
Il aura besoin de tendresse
L'enfant de mon enfant
Dans ce monde si dur qui blesse
Même le coeur des grands
Il voudra des promesses
Je ferai des serments
C'est si beau, c'est si fort un enfant...
J'apprendrai pour lui plaire
L'art d'être grand-père
Pour lui, l'enfant de mon enfant
Mon petit pharaon
Mon petit Symon
Je veillerai sur ton présent
Je l'emmenerai voir
Des Pays d'espoir
Où l'amour triomphe du temps
Je veux qu'il devienne
Puissant comme un chêne
Le coeur léger comme le vent
Même s'il ne porte pas mon nom
L'enfant de mon enfant
Le lien d'amour est si profond
Rien n'est plus important
L'étoile qui t'envoie
Petit prince de mon sang
C'est un soleil sur un horizon blanc
Moi, je suis le gardien
Celui qui doit se souvenir
Celui qui porte en lui
Le passé de ton avenir
Et je voudrais te dire
Ce que je sais déjà:
C'est fragile un enfant, alors moi
J'apprendrai pour te plaire
L'art d'être grand-père
Pour toi, l'enfant de mon enfant
Mon petit pharaon
Mon petit Symon
Je veillerai sur ton présent
Je t'emmenerai voir
Des Pays d'espoir
Où l'amour triomphe du temps
Je veux que tu deviennes
Puissant comme un chêne
Le coeur léger comme le vent
Mon petit pharaon
Mon petit Symon
Je veillerai sur ton présent
Et je l'ai pris sur mes genoux
L'enfant de mon enfant

La France de mon enfance

La France de mon enfance
N’était pas en territoire de France
Perdue au soleil du côté d’Alger
C’est elle la France où je suis né.
La France de mon enfance
Juste avant son rêve d’indépendance
Elle était fragile comme la liberté
La France celle où je suis né.

Le soleil n’était pas celui de Marseille
Ma province n’était pas ta Provence
Je savais déjà que rien n’était pareil
Et pourtant mon coeur était en France.

La France de mon enfance
Mon pays ma terre ma préférence
Avait une frontière Méditerranée
c’est elle la France où je suis né.

La France de mon enfance
N’avait pas tous ces murs de silence
Elle vivait en paix sous les oliviers
La France, celle où je suis né.

On avait l’accent d’une région lointaine
On était perdu comme en Lorraine
A l’école on apprenait la différence
Mais c’était la même histoire de France.

La France de mon enfance
Par amour, par désobéissance
Son prénom était un nom étranger
C’est elle la France où je suis né.

La France de mon enfance
Moi je pleure encore de son absence
Elle était française on l’a oublié
La France, celle où je suis né.


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