Ce soyeux cortège
Tout en larmes blanches
L'oiseau sur la branche
Pleure le sortilège
Tu ne viendras pas ce soir
Me crie mon désespoir
Mais tombe la neige
Impassible manège
Tombe la neige
Tu ne viendras pas ce soir
Tombe la neige
Tout est blanc de désespoir
Triste certitude
Le froid et l'absence
Cet odieux silence
Blanche solitude
Tu ne viendras pas ce soir
Me crie mon désespoir
Mais tombe la neige
Impassible manège
Elle est éclose un beau matin
Au jardin triste de mon coeur
Elle avait les yeux du destin
Ressemblait-elle à mon bonheur ?
Oh, ressemblait-elle à mon âme ?
Je l’ai cueillie, elle était femme
Femme avec un F rose, F comme fleur
Elle a changé mon univers
Ma vie en fut toute enchantée
La poésie chantait dans l’air
J’avais une maison de poupée
Et dans mon coeur brûlait ma flamme
Tout était beau, tout était femme
Femme avec un F magique, F comme fée
Elle m’enchaînait cent fois par jour
Au doux poteau de sa tendresse
Mes chaînes étaient tressées d’amour
J’étais martyre de ses caresses
J’étais heureux, étais-je infâme ?
Mais je l’aimais, elle était femme
Un jour l’oiseau timide et frêle
Vint me parler de liberté
Elle lui arracha les ailes
L’oiseau mourut avec l’été
Et ce jour-là ce fut le drame
Et malgré tout elle était femme
Femme avec un F tout gris, fatalité
À l’heure de la vérité
Il y avait une femme et un enfant
Cet enfant que j’étais resté
Contre la vie, contre le temps
Je me suis blotti dans mon âme
Et j’ai compris qu’elle était femme
Mais femme avec un F aîlé, foutre le camp
J'ai vu l'orient dans son écran avec la lune pour bannière
Et je comptais en un quatrain chanter au monde sa lumière
Mais quand j'ai vu Jérusalem coquelicot sur un rocher
J'ai entendu un requiem quand sur lui je me suis penche
Ne vois-tu pas humble chapelle toi qui murmures paix sur la terre
Que les oiseaux cachent de leurs ailes ces lettres de feu danger
frontière
Le chemin mène à la fontaine tu voudrais bien remplir
ton sceau
Arrête-toi Marie-Madeleine pour eux ton corps ne vaut pas l'eau
Inch'Allah Inch'Allah Inch'Allah Inch'Allah
Et l'olivier pleure son ombre sa tendre épouse son amie
Qui repose sous les décombres prisonnières en terre ennemie
Sur une épine de barbelés le papillon guette la rose
Les gens sont si écervelés qu'ils me répudieront
si j'ose
Dieu de l'enfer ou Dieu du ciel toi qui te trouves ou bon te semble
Sur cette terre d'Israël il y a des enfants qui tremblent
Inch'Allah Inch'Allah Inch'Allah Inch'Allah
Les femmes tombent sous l'orage demain le sang sera lave
La route est faite de courage une femme pour un pavé
Mais oui j'ai vu Jérusalem coquelicot sur un rocher
J'entends toujours ce requiem lorsque sur lui je suis penché
Requiem pour 6 millions d'âmes qui n'ont pas leur mausolée
de marbre
Et qui malgré le sable infâme on fait pousser 6 millions
d'arbres
Inch'Allah Inch'Allah Inch'Allah Inch'Allah
Sois pas facher si je te chante les souvenirs de mes 15 ans
Ne boude pas c'que tu es absente de mes reveries d'adolescent
Ces amourettes insignifiant on preparer un grand amour
Et c'est pourquoi je te les chantent et les presentent tour a tour
Mais laisse mes mains sur tes hanches
Ne fais pas ses yeux furibond
Oui tu l'auras ta revanche tu seras ma derniere chanson
Dans chaque fille que j'ai connu c'est un peu toi que je cherchais
Quand dans mes bras je t' ai tenu moi je tremblais je comprenais
Que tu est sortie d'une fable pour venir habiter mon reve
Et ce serai bien regrettable que notre amour ainsi s'acheve
Oui se serai bien regrettable que notre amour ainsi s'acheve
Mais laisse mes mains sur tes hanches
Ne fais pas ses yeux furibond
Oui tu l'auras ta revanche tu seras ma derniere chanson
Laisse mes mains sur tes hanches
Ne fais pas ses yeux furibond
Oui tu l'auras ta revanche tu seras ma derniere chanson
La la la la la la la
Notre bateau va partir,
notre ciel est au plus bleu,
et je ne peux pas te mentir:
le vent soufflera quelque peu.
Sauras-tu tenir ma main
quand viendra la tourmente,
si jamais mos lendemains
sont de ceux qui déchantent,
car ce n'est pas moi qui l'invente.
Mon amour, il n'y a pas d'amour sans peine,
et pourtant, depuis l'aube du temps on s'aime.
Faut-il croire que le sang
qui coule dans nos veines
a besoin des trains d'torrents
que le vent fou déchaîne, déchaîne?
Mon amour, il n'y a pas d'amour sans peine,
et pourtant, depuis l'aube du temps les gens s'aiment.
Je ne connais rien de pire
que de vivre à petit feu
quand on n'a plus à s'offrir
que des regrets pour aveux.
Je peux maîtriser la mer,
mais pas l'indifférence.
Me suivras-tu en enfer
si on joue de malchance?
Tu dois le savoir d'avance.
Mon amour, il n'y a pas d'amour sans peine,
et pourtant, depuis l'aube du temps on s'aime.
Conjurons le mauvais sort
et puis, quoi qu'il advienne,
aimons-nous jusqu'à la mort,
ou quittons-nous sans haine, sans haine,
car, mon amour, il n'y a pas d'amour sans peine,
et pourtant, depuis l'aube du jour les gens s'aiment.
Mon amour, il n'y a pas d'amour sans peine,
et pourtant, depuis l'aube du temps, les gens s'aiment.
Mon amour, il n'y a pas d'amour sans peine,
et pourtant, depuis l'aube du temps, les gens s'aiment.
Oui, c'est comme ça, il y a des jours où l'on ne vit pas.
C'est comme ça, il y a des jours où rien ne va,
des jours de plein soleil où l'on a si froid
que les plus pauvres joies vous glissent entre les doigts.
C'est comme ça, il y a des jours où l'on ne vit pas.
On sort de son lit et déjà le miroir
vous tue d'un regard désenchanté.
Tiens, il ne pleut pas et on reprend espoir,
mais déjà l'ennui dessucre le café.
On arrose des fleurs qui ne s'ouvrent pas
et même le piano refuse son la.
C'est comme ça, il y a des jours où l'on ne vit pas.
Je plonge dans la foule comme dans la mer
-au fil du courant je t'aperçois -
et malgré moi, je fais le chemin à l'envers,
chacun de mes pas m'éloigne de toi.
Je t'avais reconnue, c'est toi dont je rêvais,
et tu ne m'as pas vu, c'est moi que tu cherchais.
C'est comme ça, il y a des jours où l'on ne vit pas.
Je croise des enfants, ils ont les cheveux blonds.
Ils parlent de la guerre qu'ils feront demain
devant un vieillard qui joue avec un cerf-volant.
comme s'il tenait le fil de sa vie dans sa main.
Je m'approche de lui, il fuit Dieu sait pourquoi.
Le fil se casse et le vieux pleure devant moi.
C'est comme ça, il y a des jours où l'on ne vit pas.
On appelle un ami pour entendre une voix,
-Amène ton cafard, tu es le bienvenu! -
et les mots se cognent à votre désarroi.
On s'aperçoit soudain qu'on ne se comprend plus.
Les plus beaux souvenirs et projets, rien n'y fait,
on se retrouve idiots et plus seuls que jamais.
C'est comme ça, il y a des jours où l'on ne vit pas,
il y a des jours où l'on ne vit pas.
Belle inconnue, qui êtes-vous?
Vous ai-je déjà rencontrée,
vous qui marchez à pas de loup?
Pourquoi ces cheveux de corail,
et votre peau d'étang glacé,
vos bras ouverts comme un portail
sur un jardin d'aube nacrée?
Que faites-vous dans mes pensées?
Que fait la lune dans vos yeux?
Na na na , ne pose pas de questions! ]
Suis-moi jusqu'à l'amour,
] bis
mon amour.
]
Que faites-vous dans mon poème?
Ne fuyez pas de rime en rime.
Je sais que déjà je vous aime,
je vous suivrai jusqu'au sublime.
Que faites-vous dans mes pensées?
Que fait la lune dans vos yeux?
Ne restez pas là presque nue:
il fait si froid et vous tremblez.
Chez nous, soyez la bienvenue!
Pour vous, voici déjà l'été.
Na na na, ne pose pas de questions!
Suis-moi jusqu'à l'amour.
Na na na, je n'ai plus de questions: ]
je sais que tu es l'amour!
] bis
Je l'aimais bien, ma tête,
je la trouvais sympa,
avec son air poète
que je tenais de papa.
Mais j'ai une autre tête
depuis ce maudit jour
où j'ai perdu la tête
pour un stupide amour.
C'était un jour de fête,
Cupidon capricieux
dans les yeux d'une brunette
avait peint l'amour en bleu.
Elle rêvait de conquête,
Brunette l'inconnue,
et j'ai joué ma tête.
Ainsi je l'ai perdue.
J'avais perdu la tête,
j'avais plus besoin d'chapeau.
Plus d'soucis qui végètent
dans le jardin du cerveau.
J'avais perdu la tête,
je trouvais ça sympa,
car j'attendais Brunette,
Brunete reviendra.
Un jour vint ma brunette
sans l'ami Cupidon.
Elle dit: "J'aime plus ta tête",
elle dit quand même pardon.
"Tu t'es payé ma tête",
lui dis-je avec rancoeur.
Elle me rendit ma tête,
elle emporta mon coeur.
Depuis, dans ma p'tite tête
c'est un vrai tête-à-queue.
J'suis devenu homme de tête
et j'ai le front soucieux.
Le coeur après la tête,
voilà le leitmotiv
qui fait que la planète
a le coeur bien chétif.
Oui, mon histoire est bête,
je le sais maintenant.
Elle n'a ni queue ni tête,
j'ai gâché votre temps.
Elle n'a ni queue ni tête,
mais, si vous le voulez,
promenez-vous sans tête.
Alos vous comprendrez ...
que j'aimais bien ma tête,
je la trouvais sympa
avec son air poète
que je tenais de papa.
Mais j'ai une autre tête
depuis ce maudit jour
où j'ai perdu la tête
pour un stupide amour.
Quand les roses fleurissaient,
sortaient les filles.
On voyait dans tous les jardins
danser les jupons.
Puis les roses se fanaient,
rentraient les filles
pour passer dans leur doux écrin
le temps des flocons.
C'était charmant, c'était charmant,
c'était charmant, le temps des roses,
quand on y pense, paupières closes.
Mais les roses d'aujourd'hui
sont artificielles,
et les filles vont cueillir des fleurs
été comme hiver.
Elles ne supportent plus l'ennui,
ces demoiselles.
Elles se griment le corps et le coeur
et vont prendre l'air.
Aujourd'hui, c'est le bal des gens bien.
Demoiselles, que vous êtes jolies!
Pas question de penser aux folies:
les folies sont affaires de vauriens.
On n'oublie pas les belles manières,
on demande au papa s'il permet;
et comme il se méfie des gourmets,
il vous passe la muselière.
[Refrain]
Vous permettez, Monsieur,
que j'emprunte votre fille?
Et, bien qu'il me sourie,
moi, je sens qu'il se méfie.
Vous permettez, Monsieur?
Nous promettons d'être sages
comme vous l'étiez à notre âge
juste avant le mariage.
Bien qu'un mètre environ nous sépare,
nous voguons par-delà les violons.
On doit dire, entre nous, on se marre
à les voir ajuster leurs lorgnons.
[Refrain] Vous permettez, Monsieur ...
Que d'amour dans nos mains qui s'étreignent!
Que d'élans vers ton coeur dans le mien!
Le regard des parents, s'il retient,
n'atteint pas la tendresse où l'on baigne.
[Refrain]
Vous permettez, Monsieur...
que j'emprunte votre fille?
Et, bien qu'il me sourie,
moi, je sens qu'il se méfie.
Vous permettez, Monsieur?
Nous promettons d'être sages
comme vous l'étiez à notre âge
juste avant le mariage. (bis)
(paroles et musique: Salvatore Adamo)
Si je t'oublie pendant le jour
Je passe mes nuits à te maudire
Et quand la lune se retire
J'ai l'Âme vide et le c_ur lourd
La nuit tu m'apparais immense
Je tend les bras pour te saisir
Mais tu prends un malin plaisir
A te jouer de mes avances
La nuit je deviens fou, je deviens fou
Et puis ton rire fend le noir
Et je ne sais plus où chercher
Quand tout se tait revient l'espoir
Et je me reprends à t'aimer
Tantôt tu me reviens fugace
Et tu m'appelles pour me narguer
Mais chaque fois mon sang se glace
Ton rire vient tout effacer
La nuit je deviens fou, je deviens fou
Le jour dissipe ton image
Et tu repars, je ne sais où
Vers celui qui te tient en cage
Celui qui va me rendre fou
Le nuit je deviens fou, je deviens fou
(paroles et musique: Salvatore Adamo)
Enfant mon ami
Le ciel est bleu quand tu souries
Mais aujourd'hui dans tes yeux gris
Coule la pluie
Enfant à quoi bon
Ce n'était qu'un soldat de plomb
Qui n'avait même pas de nom
Même pas de nom
Ce n'est pas vrai tu sais
Ce n'est pas vrai tu sais
Ton soldat n'est pas allé
Mourir à la guerre
Ce n'est pas vrai tu sais
Il reviendra tu sais
Et que le grand...qui t'a menti
Aille en enfer
Allons donc,
La guerre n'est qu'une vieille fable
Allons donc,
l'homme d'aujourd'hui n'est plus capable
D'écraser la petite fleur de l'innocence
Sous les bottes de la puissance
L'homme est un animal qui pense
Enfant, c'est certain
Ton soldat est un petit malin
Il est allé mine de rien
Retrouver celle qu'il aime bien
Enfant petit homme
Quoi de plus naturel en somme
Qu'il soit passé au champ d'honneur
Pour y cueillir des petites fleurs
Des petites fleurs....