Divers V
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J'aime regarder les filles - Patrick COUTIN

J'aime regarder les filles qui marchent sur la plage
Sur leur peau le soleil caresse bien trop sage
Le vent qui les décoiffe au goût de sel sur mes lèvres

J'aime regarder les filles qui marchent sur la plage
Les hanches qui balancent et les sourires fugaces
Je regarde les vagues qui jouent avec leur corps

J'aime regarder les filles qui marchent sur la plage
Leurs poitrines gonflées par le désir de vivre
Leurs yeux qui se détournent quand tu les regardes

J'aime regarder les filles qui marchent sur la plage
Le soleil sur leur peau qui jour à cache-cache
Et des ambres solaires le parfum volage

J'aime regarder les filles qui marchent sur la plage
Quand elles se déhabillent et font semblant d'être sages
Leurs yeux qui se demandent mais quel est ce garçon

J'aime regarder les filles qui marchent sur la plage
Leur ventre qui se colle sur le sable chaud
Le vent qui les décoiffe et les sourires fugaces
J'aime regarder les filles qui marchent sur la plage


Salut les Amoureux - Joe Dassin

Les matins se suivent et se ressemblent,
Quand l'amour fait place au quotidien.
On n'était pas fait pour vivre ensemble,
Ca n'suffit pas de toujours s'aimer bien.
C'est drôle, hier, on s'ennuyait
Et c'est à peine si l'on trouvait,
Des mots pour se parler du mauvais temps.
Et maintenant qu'il faut partir,
On a cent mille choses à dire,
Qui tiennent trop à coeur pour si peu de temps.,

On s'est aimé comme on se quitte,
Tout simplement sans penser à demain,
A demain qui vient toujours un peu trop vite,
Aux adieux qui quelque fois se passent un peu trop bien.

On fait c'qu'il faut, on tient nos rôles,
On se regarde, on rit, on crâne un peu,
On a toujours oublié quelque chose,
C'est pas facile de se dire adieu.
Et l'on sait trop bien que tôt ou tard ,
Demain peut-être ou même ce soir,
On va se dire que tout n'est pas perdu,
De ce roman inachevé, on va se faire un conte de fées,
Mais on a passé l'âge, on n'y croirait plus.

On s'est aimé comme on se quitte,
Tout simplement sans penser à demain,
A demain qui vient toujours un peu trop vite,
Aux adieux qui quelque fois se passent un peu trop bien.

 Roméo, Juliette et tous les autres,
Au fond de fond de vos bouquins dormez en paix,
Un simple histoire comme la nôtre,
Est de celles qu'on écrira jamais.
Allons petite il faut partir,
Laisser ici nos souvenirs,
On va descendre ensemble si tu veux,
Et quand elle va nous voir passer,
La patronne du café,
Va encore nous dire "Salut les amoureux".

On s'est aimé comme on se quitte,
Tout simplement sans penser à demain,
A demain qui vient toujours un peu trop vite,
Aux adieux qui quelque fois se passent un peu trop bien.


On se retrouvera - Francis Lalanne

Promets moi si tu me survis d’être plus fort que jamais
Je serais toujours dans ta vie près de toi je te promets
Et si la mort me programme sur ton grand ordinateur
De ne pas en faire un drame de ne pas en avoir peur

Pense à moi comme je t’aime et tu me délivreras
Tu briseras l’anathème qui me tient loin de tes bras
Pense à moi comme je t’aime rien ne nous séparera
Même pas les chrysanthèmes tu verras on se retrouvera

N’oublies pas ce que je t’ai dit l’amour est plus fort que tout
Ni l’enfer ni le paradis ne se mettront entre nous
Et si la mort me programme sur ton grand ordinateur
De ne pas en faire un drame de ne pas en avoir peur

Pense à moi comme je t’aime et tu me délivreras
Tu briseras l’anathème qui me tient loin de tes bras
Pense à moi comme je t’aime rien ne nous séparera
Même pas les chrysanthèmes tu verras on se retrouvera
On se retrouvera on se retrouvera


Quand tu m'aimes - Herbert Léonard

Fébrilement je t'attends
Je suis en manque de toi
Je me languis de ton parfum
Sentir ta bouche effrontée
Epouser tous mes rêves
Dans un délicieux va et vient
Retenir nos élans
Pour que la nuit
N'en finisse pas
Tout oublier
Sous mes doigts impatients
Trouver ta voie sacrée

Je n'ai qu'un pays
Celui de ton corps
Je n'ai qu'un peché
Ton triangle d'or
Je découvre en toi
Toutes les audaces
Quand tu m'aimes

Lorsque tu dénoues
Tes jupons soyeux
Moi je m'engloutis
Au fond de tes yeux
Ta gorge étincelante
Tes buissons secrets
Quand tu m'aimes

Je ne pense plus qu'à me perdre
Au plus profond de toi
Et ta peau manque à ma peau
J'ai perdu le sommeil
Et je n'arrive plus à travailler
Je n'en peux plus
Je paie le prix que paie
Le vice à la vertu

Je n'ai qu'un pays
Celui de ton corps
Je n'ai qu'un peché
Ton triangle d'or
Je découvre en toi
Toutes les audaces
Quand tu m'aimes

Je souscris à tous
Ces plaisirs sublimes
Et soudain tu trouves
La caresse ultime
Qui arrache en moi
Un cri de victoire
Quand tu m'aimes


Comme d'habitude - Claude François

Musique : Jacques Revaux
Paroles : CIaude François - Gilles Thibaut

Je me lève
Et je te bouscule :
Tu ne te réveilles pas,
Comme d'habitude.
Sur toi, je remonte le drap.
J'ai peur que tu aies froid,
Comme d'habitude.
Ma main caresse tes cheveux
Presque malgré moi,
Comme d'habitude
Mais toi tu me tournes le dos,
Comme d'habitude.

Alors je m'habille très vite,
Je sors de la chambre,
Comme d'habitude.
Tout seul, je bois mon café.
Je suis en retard,
Comme d'habitude.
Sans bruit, je quitte la maison.
Tout est gris dehors,
Comme d'habitude.
J'ai froid. Je relève mon col,
Comme d'habitude.

Comme d'habitude,
Toute la journée,
Je vais jouer à faire semblant.
Comme d'habitude,
Je vais sourire.
Comme d'habitude,
Je vais même rire.
Comme d'habitude,
Enfin je vais vivre,
Comme d'habitude.

Et puis le jour s'en ira.
Moi je reviendrai,
Comme d'habitude.
Toi, tu seras sortie
Et pas encore rentrée,
Comme d'habitude.
Tout seul, j'irai me coucher
Dans ce grand lit froid,
Comme d'habitude.
Mes larmes, je les cacherai,
Comme d'habitude.

Comme d'habitude,
Même la nuit,
Je vais jouer à faire semblant.
Comme d'habitude,
Tu rentreras.
Comme d'habitude,
Je t'attendrai.
Comme d'habitude,
Tu me souriras,
Comme d'habitude.

Comme d'habitude,
Tu te déshabilleras.
Comme d'habitude,
Tu te coucheras.
Comme d'habitude,
On s'embrassera,
Comme d'habitude.


Si fragile - Luc De Larocheliere

On n'choisit pas toujours la route
Ni meme le moment du depart
On n'efface pas toujours le doute,
La vielle peur d'etre en retard
Et la vie est si fragile...

On n'choisit jamais de vieillir
On voudrait rever un peu plus
La vie n'est pas faite pour mourir
On meurt souvent bien entendu
Car la vie est si fragile...

On n'atteint pas toujours le but
Qu'on s'etait fixe autrefois
On n'recoit pas souvent son du
La justice choisit ou elle va
Et la vie est si fragile...

On est seulement ce que l'on peut
On est rarement ce que l'on croit
Et sitot on se pense un Dieu
Sitot on recoit une croix
Et la vie est si fragile...

Car le temps est la
Toujours la
seule justice ici-bas
On est si fragile...

On marche sur l'or ou sur l'argile
Dépend de ce qu'on a recu
On reste tout aussi fragile
Pourquoi donc se marcher dessus?
Car la vie est si fragile...


La Belle Dame sans Regrets - Sting
(STING / Dominic MILLER)
 

Dansons, tu dis
Et moi, je suis
Mes pas sont gauches
Mes pieds tu fauches
Je crains les sots
Je cherche en vain les mots
Pour m'expliquer ta vie, alors
Tu ments, ma soeur
Tu brises mon coeur
Je pense, tu sais
Erreurs, jamais
J'écoute, tu parles
Je ne comprends pas bien

La Belle Dame sans Regrets

Je pleure, tu ris
Je chante, tu cries
Tu sèmes les graines
D'un mauvais chêne
Mon blé s'envole
Tu en as ras le bol
J'attends, toujours
Mes cris sont sourds
Tu ments, ma soeur
Tu brises mon coeur
Je pense, tu sais
Erreurs, jamais
J'écoute, tu parles
Je ne comprends pas bien

La Belle Dame sans Regrets
(...)

Dansons, tu dis
Et moi, je suis
Mes pas sont gauches
Mes pieds tu fauches
Tu ments, ma soeur
Tu brises mon coeur
Je pense, tu sais
Erreurs, jamais
(...)


JE SUIS MALADE - S. Lama

Je ne rêve plus je ne fume plus
Je n'ai même plus d'histoire
Je suis sale sans toi je suis laid sans toi
Je suis comme un orphelin dans un dortoir

Je n'ai plus envie de vivre dans ma vie
Ma vie cesse quand tu pars
Je n'ai plus de vie et même mon lit
Se transforme en quai de gare
Quand tu t'en vas

Je suis malade complètement malade
Comme quand ma mère sortait le soir
Et qu'elle me laissait seul avec mon désespoir

Je suis malade parfaitement malade
T'arrive on ne sait jamais quand
Tu repars on ne sait jamais où
Et ça va faire bientôt deux ans
Que tu t'en fous

Comme à un rocher comme à un péché
Je suis accroché à toi
Je suis fatigué je suis épuisé
De faire semblant d'être heureux quand ils sont là

Je bois toutes les nuits mais tous les whiskies
Pour moi on le même goût
Et tous les bateaux portent ton drapeau
Je ne sais plus où aller tu es partout

Je suis malade complètement malade
Je verse mon sang dans ton corps
Et je suis comme un oiseau mort quand toi tu dors
 
Je suis malade parfaitement malade
Tu m'as privé de tous mes chants
Tu m'as vidé de tous mes mots
Pourtant moi j'avais du talent avant ta peau

Cet amour me tue si ça continue
Je crèverai seul avec moi
Près de ma radio comme un gosse idiot
Écoutant ma propre voix qui chantera

Je suis malade complètement malade
Comme quand ma mère sortait le soir
Et qu'elle me laissait seul avec mon désespoir

Je suis malade c’est ça je suis malade
Tu m'as privé de tous mes chants
Tu m'as vidé de tous mes mots
Et j'ai le coeur complètement malade
Cerné de barricades t'entends je suis malade


L'OISEAU ET L'ENFANT - Myriam Marie

Comme un enfant aux yeux de lumière
Qui voit passer au loin les oiseaux
Comme l'oiseau bleu survolant la terre
Vois comme le monde, le monde est beau

Beau le bateau, dansant sur les vagues
Ivre de vie, d'amour et de vent
Belle la chanson naissante des vagues
Abandonnées au sable fin

Blanc l'innocent, le sang du poète
Qui en chantant, invente l'amour
Pour que la vie s'habille de fête
Et que la nuit se change en jour

Jour d'une nuit où l'aube se lève
Pour réveiller la ville aux yeux lourds
Où les matins effeuillent les rêves
Pour nous donner un monde à nous
L'amour c'est toi, l'amour c'est moi
L'oiseau c'est toi, l'enfant c'est moi.

Moi qui ne suis qu'une feuille de l'ombre
Qui voit briller l'étoile du soir
Toi mon étoile qui tisses ma ronde
Viens allumer mon soleil noir
Noirs la misère, les hommes et la guerre
Qui croient tenir les rênes du temps
Pays d'amour n'a pas de frontière
Pour ceux qui ont un coeur d'enfant

Comme un enfant aux yeux de lumières
Qui voit passer au loin les oiseaux
Comme l'oiseau bleu survolant la terre
Nous trouverons un monde à nous

L'amour c'est toi, l'enfant c'est moi
L'oiseau c'est toi, l'enfant c'est moi


VALENTINE - M. Chevalier

On se rappelle toujours sa première maîtresse
J'ai gardé d'la mienne un souvenir pleine d'ivresse
Un jour qu'il avait plu
Tous deux on s'était plu
Ensuite on se plut de plus en plus

J'lui d'mandait son nom, elle me dit Valentine
Et comme elle suivait chaque soir la rue Custine
Je pris le même chemin
Et puis j'lui pris la main
J'lui pris tout enfin

Elle avait des tout petits petons, Valentine, Valentine
Elle avait des tout petits tétons
Que je tâtais à tâtons, Ton ton tontaine
Elle avait un tout petit menton, Valentine, Valentine
Outre ses petits petons ses petits tétons son petit menton
Elle était frisée comme un mouton

Elle n'était pas une grande intelligence
Mais dans un plumard, ca n'a pas d'importance
Quand on a dix-huit ans
On n'en demande pas tant
Du moment qu'on s'aime, on est content

Elle n'avait pas un très bon caractère
Elle était jalouse et même autoritaire
Pourtant, j'en étais fous
Elle me plaisait beaucoup
Parce que surtout

Elle avait des tout petits petons, Valentine, Valentine
Elle avait des tout petits tétons
Que je tâtais à tâtons, Ton ton tontaine
Elle avait un tout petit menton, Valentine, Valentine
Outre ses petits petons ses petits tétons son petit menton
Elle était frisée comme un mouton

Hier, sur le boulevard, je rencontre une grosse dame
Avec des grands pieds, une taille d'hippopotame
Vivement elle m'saute au cou
Me crie bonjour, mon loup
Je lui dis pardon, mais qui êtes vous

Elle sourit voyons, mais c’est moi, Valentine
Devant son double menton, sa triple poitrine
Je pensais, rempli d'effroi
Qu'elle a changé , ma foi
Dire qu'autre fois

Elle avait des tout petits petons, Valentine
Mais il son enflés a présent Valentine
Elle avait des tout petits tétons des vraie p’tite pommes
Non non j’aime mieux parler d’autre chose voila
Elle avait elle avait un tout petit menton, avec une p’tite pincette
Elle en a quatre ou cinq mentons maintenant
Oh cette pauvre petite Valentine ça d’vrait pas être permis ça non
C’est des trucs qui ne devarait pas être permis
Non



 
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