Pour une amourette
Qui passait par là
J'ai perdu la tête
Et puis me voilà
Pour une amourette
Qui se posait là
Pour une amourette
Qui tendait les bras
Pour une amourette
Qui me disait viens
J'ai cru qu'une fête
Danse et tend les mains
Pour une amourette
Qui faisait du bonheur
J'ai fuis la planète
Pour la suivre ailleurs
Alors je me suis dit
T'es au bout du chemin
Tu peux t'arrêter là
Te reposer enfin
Et lorsque l'amour
S'est noyé dans ses yeux
J'ai cru que je venais
D'inventer le ciel bleu
Pour une amourette
Qui m'avait souri
Je me suis fait honnête
J'ai changé ma vie
Pour une amourette
Qui croyait m'aimer
Pour une amourette
L'amour éternel
Dure le temps d'une fête
Le temps d'un soleil
Et mon amourette
Qui était trop jolie
Vers d'autres conquête
Bientôt repartit
Le premier adieu
A gardé son secret
Elle emportait l'amour
Me laissant les regrets
Même le dieu Printemps
Au loin refleurissait
Et tout contre mon coeur
Déjà il me disait:
Une petite amourette
Faut la prendre comme ça
Un jour, deux peut-être
Longtemps quelquefois
Va sécher tes larmes
A un nouvel amour
De jeter déjà
Les peines d'un jour
Une petite amourette
Un jour reviendra
Te tourner la tête
Te tendre les bras
Chanter la romance
Ou le rêve joli
Mais je sais d'avance
Que tu diras oui
Alors les amours
Pour toi refleuriront
Tu aimeras encore
A la belle saison
Une petite Amourette
Jamais trop jolie
Quand on sait d'avance
Ce que dure la vie.
Elle était si jolie
Que je n'osais pas l'aimer
Elle était si jolie
Je ne peux pas l'oublier
Elle était trop jolie
Quand le vent l'emmenait
Elle fuyait impie
Et le vent me disait
Elle est bien trop jolie
Et toi je te connais
L'aimer toute une vie
Tu ne pourras jamais
Oui mais elle est partie
C'est bête mais c'est vrai
Elle était si jolie
Je l'oublierais jamais
Aujourd'hui c'est l'automne
Et je pleure souvent
Aujourd'hui c'est l'automne
Qu'il est loin le printemps
Dans le parc où frissonnent
Les feuilles au vent mauvais
Sa robe tourbillonne
Puis elle disparaît
Elle était si jolie
Que je n'osais l'aimer
Elle était si jolie
Je ne peux l'oublier
Elle était trop jolie
Quand le vent l'emmenait
Elle était si jolie
Je l'oublierais jamais!
C'était un gamin, un gosse de Paris, sa seule famille était
sa mère
Une pauvre fille aux grands yeux flétris, par les chagrins et
la misère
Elle aimait les fleurs, les roses surtout, et le cher bambin le dimanche
Lui apportait de belles roses blanches, au lieu d'acheter des joujoux
La câlinant bien tendrement, il disait en les lui donnant
C'est aujourd'hui dimanche, tient ma jolie maman
Voici des roses blanches, que ton coeur aime tant
Va quand je serai grand, j'achèterai au marchand
Toutes ces roses blanches, pour toi jolie maman
Au dernier printemps, le destin brutal, vint frapper la blonde ouvrière
Elle tomba malade et pour l'hôpital, le gamin vit partir sa mère
Un matin d'avril parmi les promeneurs
N'ayant plus un sous dans sa poche
Sur un marché le pauvre mioche, furtivement vola des fleurs
La fleuriste l'ayant surpris, en baissant la tête, il lui dit
C'est aujourd'hui dimanche et j'allais voir maman
J'ai pris ces roses blanches elle les aime tant
Sur son petit lit blanc, là-bas elle m'attend
J'ai pris ces roses blanches, pour ma jolie maman
La marchande émue, doucement lui dit, emporte-les je te les donne
Elle l'embrassa et l'enfant parti, tout rayonnant qu'on le pardonne
Puis à l'hôpital il vint en courant, pour offrir les fleurs
à sa mère
Mais en le voyant, une infirmière, lui dit tu n'as plus de maman
Et le gamin s'agenouillant dit, devant le petit lit blanc
C'est aujourd'hui dimanche, tient ma jolie maman
Voici des roses blanches, toi qui les aimais tant
Et quand tu t'en iras, au grand jardin là-bas
Toutes ces roses blanches, tu les emporteras
Refrain C’était le temps des fleurs on ignorait la peur
Les lendemains avaient un goût de miel
Ton bras prenait mon bras ta voix suivait ma voix
On était jeune et l’on croyait au ciel
La la la la la la la la la la la la
2 Et puis sont venu les jours de brume
Avec des bruits étranges et des pleurs
Combien j’ai passé de nuit sans lune
À chercher la taverne dans mon coeur
3 Et ce soir je suis devant la porte
De la taverne où tu ne viendras plus
Et la chanson que la nuit m’apporte
Mon coeur déjà ne la connaît plus
On oublie, hier est loin, si loin d'aujourd'hui
Mais il m'arrive souvent de rêver encore à l'adolescent
que je ne suis plus.
On sourit en revoyant sur les photos jaunies
L'air un peu trop sûr de soi que l'on prend à 16 ans
Et que l'on fait de son mieux pour paraître plus vieux.
J'irai bien refaire un tour du côté de chez Swan
Revoir mon premier amour qui m'a donné rendez-vous sous le chêne
Et se laissait embrasser sur la joue
Je ne voudrai pas refaire le chemin à l'envers
Et pourtant je paierai cher pour revivre un seul instant
Le temps du bonheur à l'ombre d'une fille en fleurs.
2 On oublie, et puis un jour il suffit d'un parfum
Pour qu'on retrouve soudain la magie d'un matin
Et l'on oublie l'avenir pour quelques souvenirs.
J'irai bien refaire un tour du côté de chez Swan
Revoir mon premier amour qui m'a donné rendez-vous sous le chêne
Et se lassait embrasser sur la joue
Je ne voudrai pas refaire le chemin à l'envers
Et pourtant je paierai cher pour revivre un seul instant
Le temps du bonheur à l'ombre d'une fille en fleurs.
1 Y’avait un homme qui qui s’appelait Davy
Il habitait dans le Tennessee
Si courageux, que quand il était p’tit
Il tua un ours du premier coup d’fusil
Davy, Davy Crockett, l’homme qui n’a jamais peur
2 A 14 ans il s’était perdu
Dans un désert vaste et inconnu
Pendant 10 jours, il marcha vers le sud
Sans rien manger qu’un petit peu d’herbe crue
Davy, Davy Crockett, l’homme qui n’a jamais faim
3 Pendant la guerre contre les indiens
Il combattit tout seul contre vingt
Ayant une flèche plantée dans une main
Il l’arracha avec son autre main
Davy, Davy Crockett, l’homme qui n’a jamais mal
4 Dans la forêt au coeur de l’hiver
Quand il chassait les loups et les cerfs
Le torse nu et les bras découverts
Il s’en allait, en riant des courants d’air
Davy, Davy Crockett, l’homme qui n’a jamais froid
5 Quand les Peaux-Rouges demandèrent la paix
Davy serra la main qu’ils tendaient
Avec les chefs, il fuma l’callumet
Mais sans rien boire, pas même un verre de lait
Davy, Davy Crockett, l’homme qui n’a jamais soif
6 On l’présenta pour les élections
Et ses discours remuaient l’opinion
Il était là dans toutes les réunions
La tête froid’ malgré son émotion
Davy, Davy Crockett, l’homme qui n’a jamais chaud
7 C’était un homme qui s’appelait Davy
Tout l’monde ici se souvient de lui
Face au danger, à la peur, à la nuit
Face au devoir, à la mort, à la vie
Davy, Davy Crockett, l’homme qui n’a jamais fui.
(Paroles: Henri Varna et Géo Koger; musique: Vincent Scotto)
(Parlé): Écoutez la chanson tendre et mélancolique
qu’un Nègre me chantait sous les tropiques...
On dit qu’au-delà des mers
Là-bas, sous le ciel clair,
Il existe une cité
Au séjour enchanté.
Et sous les grands arbres noirs,
Chaque soir,
Vers elle s’en va tout mon espoir.
J’ai deux amours
Mon pays et Paris.
Par eux toujours
Mon âme est ravi.
Ma savane est belle,
Mais à quoi bon renier
Ce qui m’ensorcelle:
C’est Paris, Paris tout entier.
Le voir un jour
C’est mon rêve joli.
J’ai deux amours
Mon pays et Paris.
Quand sur la rive parfois,
Au lointain j’aperçois
Un paquebot qui s’en va
Vers lui je tends les bras!
Et le coeur battant d’émoi,
À mi-voix,
Doucement je dis:«Emporte-moi»
J’ai deux amours
Mon pays et Paris.
Par eux toujours
Mon âme est ravi.
Ma savane est belle,
Mais à quoi bon renier
Ce qui m’ensorcelle:
C’est Paris, Paris tout entier.
Le voir un jour
C’est mon rêve joli.
J’ai deux amours
Mon pays et Paris.
Destinée, on était tous les 2 destinés
A voir nos chemins se rencontrer
A s'aimer sans demander pourquoi
Toi et moi
Destinée
Inutile de fuir ou de luter
C'est écrit dans notre destiné
Tu ne pourras pas y échapper
C'est gravé
Refrain :
L'avenir,
Malgré nous doit toujours devenir
Tous nos désirs d'amour inespérés, imaginés,
inavoués
Dans la vie,
Aucun jour n'est pareil tu t'ennuies
Tu attends le soleil impatiemment, éperdument, passionnément
Destinée,
Depuis longtemps j'avais deviné
Qu'à toi l'amour allait m’enchaîner
Quand je rencontrerai ton regard,
Quelque part,
Destinée,
Où es tu toi qui m'est destiné
Si jamais vous vous reconnaissez
Je voudrais vous entendre crier
M'appeler
Refrain
Destiné
Encore un fois le coeur déchiré
Je suis un clown démaquillé
Le grand rideau viens de se baisser
Sur l'été
Destiné, on était tous les 2 destinés
A voir nos chemins se rencontrer
A s'aimer sans demander pourquoi
Toi et moi
Refrain
Destiné, on était tous les 2 destinés
A voir nos chemins se rencontrer
A s'aimer sans demander pourquoi
Toi et moi
Destiné
Inutile de fuir ou de luter
C'est écrit dans notre destiné
Tu ne pourras pas y échapper
C'est gravé
Destiné
Encore un fois le coeur déchiré
Je suis un clown démaquillé
Le grand rideau viens de se baisser
Sur l'été
Faire une virée à deux
tous les deux sur les chemins
dans ton automobile
tous les deux on sera bien
et dans le ciel il y aura des étoiles
et du soleil quand on mettra les voiles
s'en aller tous les deux
dans le sud de l'Italie
et voir la vie en bleue
tout jouer sur un pari
toute la nuit danser le calypso
dans un dancing avec vue sur l'Arno
au milieu de la nuit
en catimini
E va la nove va la douce vie
on s'en ira toute la nuit danser le calypso en Italie
et boire allegretto ma non troppo
du campari quand Pari est à l'eau
s'en aller au matin
boire un dernier martini
et aller prendre un bain
sur une plage à Capri
voir sur ta peau le soleil se lever
à la Madone envoyer des baisers
au milieu de la nuit
en catimini
E va la nove va la douce vie
on s'en ira toute la nuit danser le calypso en Italie
et boire allegretto ma non troppo
du campari quand Pari est à l'eau
Faire une virée à deux
tous les deux sur les chemins
dans ton automobile
tous les deux on sera bien
toute la nuit danser le calypso
dans un dancing avec vue sur l'Arno
Quelques heures d'aéroport,
L'étrange fille aux cheveux d'or,
Dans ma mémoire, traîne encore.
C'est l'hiver à San Francisco
Mais il ne tombe jamais d'eau
Aux confins du Colorado
Et le Golden Gate s'endort
Sur Alcatraz où traîne encore
Des sanglots couleur de prison.
Monsieur Caryl Chessman est mort
Mais le doute subsiste encore.
Avait-il raison ou bien tort ?
So far away from L.A.,
So far ago from Frisco.
I'm no one but a shadow,
But a shadow...
A shadow.
Le Queen Mary est un hôtel
Au large de Beverley Hills
Et les collines se souviennent
Des fastes de la dynastie
Qui, de Garbo jusqu'à Bogie,
Faisait résonner ses folies.
So far away from L.A.,
So far ago from Frisco.
I'm no one but a shadow,
But a shadow...
A shadow.
Pauvre Madame Polanski :
D'un seul coup on t'a pris deux vies
Mais qui donc s'en souvient ici ?
C'est l'hiver à San Francisco.
Je ne trouverai le repos
Qu'aux confins du Colorado.
So far away from L.A.,
So far ago from Frisco.
I'm no one but a shadow,
But a shadow...
A shadow.