Divers IV
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Le Tourbillon de la vie - Jeanne MOREAU
 

Du film Jules et jim, scène 45
La bande sonore originale du film a été éditée en microsillons 45 tours. Comporte la chanson de Bassiak chantée par Jeanne Moreau (texte ci-dessus, ainsi que la musique de Georges Delerue composée pour le générique:  « Vacances » et « Brouillard » (Philips).
 
 

Elle avait des bagues à chaque doigt,
Des tas de bracelets autour des poignets,
Et puis elle chantait avec une voix
Qui, sitôt, m'enjôla.

Elle avait des yeux, des yeux d'opale,
Qui me fascinaient, qui me fascinaient.
Y avait l'opale de son visage pâle
De femme fatale qui m'fut fatale (bis ).

On s'est connus, on s'est reconnus,
On s'est perdus de vue, on s'est r'perdus d'vue
On s'est retrouvés, on s'est réchauffés,
Puis on s'est séparés.

Chacun pour soi est reparti.
Dans l'tourbillon de la vie
Je l'ai revue un soir, hàie, hàie, hàie
Ça fait déjà un fameux bail (bis ).

Au son des banjos je l'ai reconnue.
Ce curieux sourire qui m'avait tant plu.
Sa voix si fatale, son beau visage pâle
M'émurent plus que jamais.

Je me suis soûlé en l'écoutant.
L'alcool fait oublier le temps.
Je me suis réveillé en sentant
Des baisers sur mon front brûlant (bis ).

On s'est connus, on s'est reconnus.
On s'est perdus de vue, on s'est r'perdus de vue
On s'est retrouvés, on s'est séparés.
Dans le tourbillon de la vie.

On a continué à toumer
Tous les deux enlacés
Tous les deux enlacés.
Puis on s'est réchauffés.

Chacun pour soi est reparti.
Dans l'tourbillon de la vie.
Je l'ai revue un soir ah là là
Elle est retombée dans mes bras.

Quand on s'est connus,
Quand on s'est reconnus,
Pourquoi se perdre de vue,
Se reperdre de vue ?

Quand on s'est retrouvés,
Quand on s'est réchauffés,
Pourquoi se séparer ?

Alors tous deux on est repartis
Dans le tourbillon de la vie
On à continué à tourner
Tous les deux enlacés
Tous les deux enlacés.
 


La biguine aux binious - Les Charlots
 

On ne fait pas de sucre de canne
Dans le Morbihan.
On ne cultive pas la bannane
Dans le Morbihan.
Il n’y a pas de vaudou à Vannes
Dans le Morbihan.

Oui mais quand vient le samedi soir, mon vieux !
Dans les creperies, dans les bars ,
On peut dire que tout le monde est noir !
Dans le Morbihan.

Et  moi je danse avec la Marie
La biguine au biniou .
oh ! Je lui fait voir du pays
Avec la biguine au biniou .

Et je lui prouve que les bananes, ouille-ouille-ouille
qui font plaisir aux doudous vas y mon vieux !
On peut en trouver à Vannes
En dansant la biguine au biniou oy oy oy !

On ne connaît pas l’argent braguette
 Dans le Morbihan!.
Le piment ne chauffe pas les counettes, dis donc !
Dans le Morbihan.
Y’a pas de punch coco en canettes
 Dans le Morbihan

Oui mais pour faire Marie Sophie
La calva nous émoustille !
Et ça swing comme aux Antilles, mon vieux !
Dans le Morbihan !

Et  moi je danse avec la Marie
La biguine au biniou !
Ah ! Je lui fait voir du pays
avec la biguine au biniou  !

Et je lui prouve que les bananes
qui font plaisir aux doudous
On peut en trouver à Vannes
En dansant la biguine au biniou,   ouille-ouille-ouille !

dans le  Morbihan (3 fois)

Mais quand vient le samedi soir,
Dans les creperies, dans les bars,
On peut dire que tout le monde est noir, ouais !
Dans le Morbihan.

Et  moi je danse avec la Marie
La biguine au biniou.
Moi, je lui fait voir du pays
Avec la biguine au biniou .

Et je lui prouve que les bananes
qui font plaisir aux doudous,
On peut en trouver à Vannes
En dansant la biguine au biniou Ah dis donc !

On peut en trouver à Vannes
En dansant la biguine au biniou !
 


Ma cabane au Canada - Line Renaud

Ma cabane au canada
Est blotie au fond des bois
On y voit des écureils
Sur le seuil
Si la porte n'a pas de clé
C'est qu'il n'y a rien a voler
Sous le toît de ma cabane au Canada

Elle attend engourdie sous la neige
Elle attend le retour du printemps
Ma cabane au Canada
C'est le seul bonheur pour moi
La vie libre qui me plait
La forêt
A quoi bon chercher ailleurs
Toujours l'élan de mon coeur
Reviendra vers ma cabane au Canada

Mais je rêve d' y emmener
Celui qui voudra me suivre
Viens avec moi si tu veux vivre
Au cher pays où je suis née

Ma cabane au Canada
J'y reviendrai avec toi
Nous rallumerons le feu tous les deux
Nous n'aurons pas de voisins
Parfois un vieil indien
Entrera dans ma cabane au Canada

Je te dirai le nom des fleurs sauvages
Je t'apprendrai le chant de la forêt
Ma cabane au Canada
Tant que tu y resteras
Ce sera le paradis
Mon chéri
A quoi bon chercher ailleurs
Je sais que le bonheur
Il est là
Dans ma cabane au Canada


Paris sous les bombes - N.T.M

Il fut une époque à graver dans les annales
Comme les temps forts du Hip Hop sur Paname
S'était alors abreuvé de sensations fortes
Au-delà de toutes descriptions
Quand cela te porte
Paris sous les bombes
Le mieux c'était d'y être
Pour mesurer l'hécatombe
Une multitude d'impacts
Paris allait prendre une réelle claque
Un beau matin à son réveil
Par une excentricité qui l'amusait la veille
C'était l'épopée graffiti qui imposait son règne
Paris était recouvert avant qu'on ne comprenne

REFRAIN
Paris sous les bombes
C'était Paris sous les bombes

Où sont mes bombes, où sont mes bombes
Avec lesquelles j'exerçais dans l'ombre
Quand nos nuits étaient longues
Et de plus en plus fécondes
Ouais ! On était là stimulés par la pénombre
Prêts pour lâcher les bombes
Prêts pour la couleur en trombe
Certains était là pour exprimer un cri
D'autres comme moi, juste par appétit
Tout foncedé, chaque soir Paris nous était livré
Sans conditions, c'était à prendre ou à laisser
Quel est le gamin, à l'âge que j'avais
Qui n'aurait pas envié l'étendue que couvrait
Nos aires de jeux à l'époque
Quand il fallait qu'on se frotte aussi avec les keufs
Mais ce sont d'autres histoires en bloc
Je crois pouvoir dire qu'on à oeuvré pour le Hip Hop
Désolé si de nos jours, y'en a encore que cela choque

REFRAIN

Pour Mad, TCG, big-up !
Pour les funky COP big-up !
Pour les 93 big-up !
Big-up , big-up ! aux autres, on a roulé au Top
J'entends encore d'ici les murmures
Le bruit des pierres sur les rails qui rythmaient l'allure
J'ai kiffé chacune de nos virées nocturnes
J'ai kiffé ces moments qui nous nouaient les burnes
C'étaient nos films à nous
C'était aussi une façon pour nous
D'esquiver la monotonie du quartier
Où l'odeur de la cité finit par te rendre fou
Alors on allait s'évader en bande
Fallait que l'on descende dans les hangars
Prendre de l'avance sur la COMATEC
Ainsi que sur les autres crews afin de faire le break

REFRAIN


La marseillaise - Rouget de Lisle

          . 1.
          Allons enfants de la Patrie
          Le jour de gloire est arrivé
          Contre nous de la tyrannie
          L'étendard sanglant est levé (bis)
          Entendez vous dans les campagnes mugir ces féroces soldats
          Ils viennent jusque dans vos bras, égorger vos fils, vos compagnes
          Aux armes citoyens ! Formez vos bataillons !
          Marchons, marchons, qu'un sang impur abreuve nos sillons

          . 2.
          Que veut cette horde d'esclaves
          De traîtres, de Rois conjurés ?
          Pour qui ces ignobles entraves,
          Ces fers dès longtemps préparés ? (bis)
          Français ! pour nous, ah ! quel outrage !
          Quels transports il doit exciter !
          C'est nous qu'on ose méditer
          De rendre à I 'antique esclavage !

          . 3.
          Quoi ! des cohortes étrangères
          Feraient la loi dans nos foyers !
          Quoi ! ces phalanges mercenaires
          Terrasseraient nos fiers guerriers (bis)
          Grand Dieu ! par des mains enchaînées
          Nos fronts sous le joug se ploieraient I
          De viIs despotes deviendraient
          Les maîtres de nos destinées !

          . 4.
          Tremblez, tyrans ! et vous, perfides,
          L'opprobe de tous les partis,
          Tremblez ! vos projets parricides
          Vont enfin recevoir leur prix (bis).
          Tout est soldat pour vous combattre,
          S'ils tombent, nos jeunes héros,
          La terre en produit de nouveaux
          Contre vous tout prêts à se battre

          . 5.
          Français ! en guerriers magnanimes
          Portez ou retenez vos coups.
          Epargnez ces tristes victimes
          A regret s'armant contre nous (bis).
          Mais le despote sanguinaire,
          Mais les complices de Bouillé,
          Tous ces tigres qui sans pitié
          Déchirent le sein de leur mère

          . 6.
          Nous entrerons dans la carrière,
          Quand nos aînés n'y seront plus
          Nous y trouverons leur poussière
          Et les traces de leurs vertus. (bis)
          Bien moins jaloux de leur survivre
          Que de partager leur cercueil,
          Nous aurons le sublime orgueil
          De les venger ou de les suivre.

          . 7.
          Amour sacré de la Patrie
          Conduis, soutiens nos bras vengeurs !
          Liberté, Liberté chérie !
          Combats avec tes défenseurs (bis).
          Sous nos drapeaux, que la victoire
          Accoure à tes mâles accents,
          Que tes ennemis expirant
          Voient ton triomphe et notre gloire !


En attendant de partir - Noir silence

Père mère, je vais peut-être mourrir demain
J'aurais aimé accomplir vos rêves, vos désirs
Mais je suis atteint d'un froid assassin
Je ne peux l'éloigner encore moins le fuir
Je tremble de peur, de froid, de chagrin
En attendant de partir

J'ai toujours été de ceux qui ont eu la foi
En ces choses fragiles comme du verre
Celles que j'apporterai avec moi
Je les porterai haut comme une bannière
Pour que ceux qui vivent avec moi l'enfer
Puissent enfin voir la lumière

Personne ne m'a jamais dit
Qu'on pouvait mourrir à trop aimer
je retiens en mois un cri
Au fond de ma cage de chair mutilée
Vous rapporterez mes paroles
À ceux qui ont perdu espoir
Qu'ils les voient comme un symbole
Annonçant que l'amour remporte toujours la
victoire

Père mère, je vais peut-être mourrir demain
Mais je vous quitte heureux
Car j'emporte au creux de mes mains
Votre souvenir brûlant comme un feu
Que ce soit un regard, une caresse, un sourire
Ils auront réussi à me guérir

Personne ne m'a jamais dit
Qu'on pouvait mourrir à trop ...etc.
 


File la laine - Jacques Douai

Dans la chanson de nos pères
Monsieur de Malbrough est mort
Si cétait un pauvre hère
On n’en dirait rien encore
Mais la dame à sa fenêtre
Pleurant sur son triste sort
Dans mille ans, deux mille peut-être
Se désolera encore.

File la laine, filent les jours
Garde ma peine et mon amour
Livre d’images des rêves lourds
Ouvre la page à l’éternel retour.

Hennins aux rubans de soie
Chansons bleues des troubadours
Regrets des festins de joie
Ou fleurs du jolie tambour
Dans la grande cheminée
S’étaint le feu du bonheur
Car la dame abandonée
Ne retrouvera son coeur.

File la laine, filent les jours
Garde ma peine et mon amour
Livre d’images des rêves lourds
Ouvre la page à l’éternel retour.

Croisés des grandes batailles
Sachez vos lances manier
Ajustez cottes de mailles
Armures et boucliers
Si l’ennemi vous assaille
Gardez-vous de trépasser
Car derrière vos murailles
On attend sans se lasser.

File la laine, filent les jours
Garde ma peine et mon amour
Livre d’images des rêves lourds
Ouvre la page à l’éternel retour.


Les Jolies Colonies de Vacances - Pierre Perret

Musique et Paroles de Pierre Perret

Les jolies colonies de vacances
Merci maman, merci papa
Tous les ans, je vouidrais que ça r'commence
You kaïdi aïdi aïdi.

J'vous écris une petite bafouille
Pour pas qu'vous fassiez d'mouron
Ici on est aux p'tits oignons
J'ai que huit ans mais je m'debruille
J'tousse un peu à cause qu'on avale
La fumée d'l'usine d'à côté
Mais c'est en face qu'on va jouer
Dans la décgarge municipale.

Pour becqu'ter on nous met à l'aise
C'est vraiment comme à la maison
Les faillots c'est du vrai bêton
J'ai l'estomac comme une falaise
L'matin on va faire les poubelles
Les surveillants sont pas méchants
Vu qui sont ronds comme des queues d'pelles.

Hier, j'ai glissé de sur une chaise
En f'sant pipi dans le lavabo
J'ai le menton en guidon d'vélo
Et trois canines au Père Lachaise
Les punitions sont plutôt dures
Le pion il a son pareil
Y nous attache en plein soleil
Tout nus barbouillés d'confiture.

Pour se baigner c'est l'coin tranquille
On est le seuls personne y va
On va s'tremper dans un p'tit bras
Où sortent les égouts d'la ville
Paraît qu'on a tous le typhusse
On a l'ptrus tout boutonneux
Et l'soir avant s'se mettre aux pieux
On compte à oui qu'en aura l'plusse.

J'vous envoie mes chers père et mère
Mes baisers les plus distingués
J'vous quitte là j'vais voir ma fiancée
Une vieille qu'a au moins dix brges
Les p'tits on a vraiment pas d'chance
On nous fait jamais voyager
Mais les grandes filles vont à Tanger
Dans d'autres colonies d'vacances.


Un enfant de toi - Phil Barney

Phil Barney - Pierre Zito

C'était le mois de février
Ton ventre était bien rond
C'est vrai qu'on l'attendait
On voulait l'appelon Jason

Ce matin-là il faisait froid
J'avais rendez-vous au studio
Et tout en soufflant sur mes doigts
J'disais l'petit s'ra un verseau

Refrain
Avoir un seul enfant de toi
Ca f'sait longtemps que j'attendais
Le voir grandir auprès de toi
C'est le cadeau dont je revais
Qu'il ait ton sourire ton regard
Quand tu te lèves le matin
Avec l'amour et tout l'espoir
Que j'ai quand tu me tiens la main

Et puis on m'a telephoné
Et moi bien sur j'ai tout quitté
Les choeurs, les cuivres et la rythmique
J'dev'nais papa c'était magique

Puis le taxi m'a deposé
Devant la porte de la clinique
Et comme un fou je suis monté
Garçon ou fille c'était critique

Refrain

On m'a tendu un paquet d'langes
Dans lequel petit homme dormait
Puis on m'a dit d'une voix étrange
Que c'était tout ce qui m'restait

Tout le monde était très gentil
Et moi je ne comprenais pas
Que dans son coeur y'avait la vie
Et qu'dans le tien it faisait froit

Refrain

Ca fait dix ans qu't'as fait le vide
Ca fait dix ans qu'tu n'es pas là
C'est le petit homme qui compte mes rides
Il dit qu'il t'aime à travers moi

Personne depuis n'a pris ta place
L'enfant est là et j'l'aime pour deux
Ton image est bien trop vivace
Et c'est bien celle que j'aime le mieux

Refrain
 


Seulement t'aimer - Phil Barney

Quand je pourrai te regarder
 Sans te voir partout
 Les gens cess'ront
 de te ressembler.
 
 Quand je pourrai m'échapper
 Tant pis si j'échoue
 J'aurai repris ma liberté.
 
 J'irai voir
 Les plus grands sorciers
 Ceux qui manient tout
 Qui par magie savent soigner
 Soigner les fous.
 
 Refrain
 Quand je n'f'rai plus
 de résistance
 Mes douleurs auront l'élégance
 De ne plus
 M'empêcher d'aimer
 Oh oui, je sais
 Quand je n'aurai
 plus de vengeance
 J'aurai apprivoisé l'absence
 Je réapprendrai à aimer.
 
 Quand je pourrai me passer
 De parler de nous
 Nous conjuguer à l'imparfait
 
 Quand je pourrai essayer
 De jouer mon va-tout
 J'aurai des raisons d'espérer
 On ne se confie à personne
 Mais, à qui parler
 Quand on est seul
 On abandonne.
 Pourtant, je sais..
 
 Refrain.


 
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