Ma chere maman, je vous ecris
)
Que nous sommes entres dans Paris
)bis
Que nous sommes deja caporal
Et serons bientot general
A la bataille je combattions
les ennemis de la nation
Et tous ceux qui se presentions
A grand coup d'sabre les emondions
Le roi Louis ma z'appele
c'est "sans quartier" qu'il m'a nomme
Sir "sans quartier" c'est point mon nom
j'y dis j'm'apelle pelot d'hennebont
Il attiris un biau ruban
et je n'sais quoi au bout d'argent
y m'dit boute ca su ton habit
et comabt toujours l'ennemi
Faut qu'ce soit quequechose de precieux
pour que les autres m'appellent monsieur
et bout lou mains a lou chapiau
quant ils veulent compter au pelot
Ma mere si j'meure en combattant
j'vous enverrais ce biau ruban
et vous l'bouterez a vot fusiau
en souvenir du gars pelot
Dites a mon pere a mon cousin
a mes amis que je vais bien
Je suis leur humble serviteur
pelot qui vous embrasse de coeur.
Elle est nee d'une ferme
tout en haut d'un rocher
cette ville que j'ai tant
tant et tant aimee
Du lavoir a l'hiver
de l'eglise a l'ete
les siecles s'enchainaient
aux annees.
Il y avait les moissons
pour vacances l'ete
et les femmes saignaient
sur le lin des rouets
et la pluie tombait blanche
sur les toits ardoises
de la ville que j'ai tant
aimee.
Et puis une ombre grise
un matin c'est levee
l'herge rouille et l'aubier
est gele.
Ils ont tout brise
balaye et brule
ils ont tout interdit
tout arrache
et la pluie tombait noir
sur les toits ardoises
de la ville que j'ai tant
aimee.
J'y ai vu un gamin
en costume arlequin
peindre un arbre bleute
dans un etang gele
nous avons su apprendre
aux enfants a rever
dans la ville que j'ai tant
aimee.
Présentation:
En Aout 1888, le peintre Emile BERNARD (né à Lille en
1868) est à
Pont-Aven avec sa soeur Madeleine, qui n'as que 17 ans.Il se lie alors
d'amitié avec ses ainés, Charles Laval (26 ans) et Paul
Gauguin (40
ans). De la rencontre des 3 peintres naissent et se développent
le
synthétisme et le symbolisme qui caractériseront l'école
de Pont-Aven.
Dés 1887, Emile Bernard pratiquait déjà le cloisonnisme.
Gauguin et
Laval tombèrent tous les deux amoureux de la jeune Madeleine,
mais c'est
avec Laval qu'elle partira pour l'Egypte en 1890. Laval meurt de la
tuberculose à Paris en 1894 ˆ 32 ans et Madeleine mourra au
Caire un an
plus tard de la meme maladie. La chanson s'inspire du tableau d'émile
Bernard "Marché à Pont-Aven"(1888) représentant
sa soeur devant un étal
de mercerie. On peut également se référer à
"Madeleine au bois
d'Amour"(1888-Musée d'Orsay).Le dernier couplet fait allusion
à 2
oeuvres du peintre nantais Jules Paressant (né en 1917) qui
prolonge
jusqu'à l'abstraction l'esthetique propre à Pont-Aven.
Belle Madeleine, robe de satin ébène,
Belle, cheveux mandarines,
Fragile opaline de 17 ans,
Parmi les neiges coiffes de dentelle
Et chapeaux paille de marchands.
Carmines balles de laine
Au marché de Pont-Aven
Et sous pluie de rubans;
Gauguin est là qui dit que d'amour t'aime
Mais toi belle le vas fuyant.
Belle Madeleine, courre à courre vers l'Aven,
Ondoyante colubrine,
Entre les rochers jaunes safran,
Gauguin t'y presse et lors en sardinelle,
Madeleine , t'y vas changeant.
Tes longs cheveux mandarines
Sur des écailles ivoirines
Font pluie de rubans,
Dans les blés rouges-feu cerclés d'ébène
Et l'ombre verte du torrent.
Belle sardinelle, nage nage à perdre haleine,
Sur ta peau brigandine
Les doigts de Gauguin glissent en vain;
Tes longs cheveux mandarines
Sur tes écailles ivoirines,
Buisson d'algues sang.
Belle sardinelle, blanche l'écume t'entraine,
Vers l'onde outremarine,
Les jaunes collines de l'orient;
Là, de mourrir ton amour et de peine
Tu t'endormiras 100 ans.
En barque de porcelaine
T'en reviendras, Madeleine,
Portée par le vent,
Jusqu'à la route bleue cerclée d'ébène
Qui mène Brest à l'océan.
Merveille: chene rouge cerclée d'ébène
Et pommier bleu au jour levant.
Chanson de Mary travers, La BOLDUC
Messieurs et Mesdames, veuillez m'excuser
Si par coup de théâtre je suis mal habillé
Ou, si mal vêtu,
Je n'ai point d'argent pour payer.
Johnny Monfarleau passait dans la rue
Avec une punaise qui était grosse comme un veau,
Il a prit sa peau pour en faire un capot.
Hourrah pour Johnny Monfarleau!
Avec sa viande, ainsi que ses os,
Je me suis décidé de faire un tricot
J'ai tout invité: les parents, les amis
Ainsi que Johnny Monfarleau...
Je l'ai vu à Gaspé se promener,
Ce pauvre vieux en char à boeufs,
Sa jupe de côté, sa ceinture fléchée,
Hourrah pour Johnny Monfarleau!
Quand j'étais tout petit gars, à la Messe du cap chat
Il me menait à l'église avec sa jument grise,
Sa vielle cariole de peau de popieau
Hourrah pour Johnny Monfarleau!
Depuis le mois d'octobre, puis dans les forêts,
En costume de bain garni en peau de lapin
Avec sa vielle couverte tricotée au crochet
Hourrah pour Johnny Monfarleau!
Je l'ai vu allant de ci par là,
Il se promène en pyijama,
Sa veste de castor trainant sur le traineau,
Hourrah pour Johnny Monfarleau!
Hanter-dro très ancienne de la région nantaise
Quand j'étais chez mon père,
Maluron malurette, maluron maluré,
Garçon à marier,
Je n'avais rien à faire,
Maluron ...
Qu'une femme à chercher.
Un jour j'en trouvis une
Maluron ...
A la barrière d'un pré.
Je lui demandis belle,
Maluron ...
Veux-tu t'y marier?
La fille était jeunette,
Maluron ...
Elle s'est mise a pleurer
Que fais-tu sur ces landes,
Maluron ...
Elle s'est mise à chanter.
Attends petite sotte,
Maluron ...
Je t'y rattraperai!
Ma mère, elle est malade,
Maluron ...
Je reste a la soigner.
Quand elle sera guérie
Maluron ...
Mariée je serai
A vu un gentil jeune homme
Maluron ...
Qu'est garçon boulanger.
Il a la chemise blanche
Maluron ...
Comme la feuille en papier
Il a les cheveux jaunes
Maluron ...
Et le sourcil doré
Elle a retiré son tablier
Pour mettre une robe de mariée,
Elle a caché ses mains dans des gants
Et ses pieds dans des souliers blancs,
Et s'est regardée dans le miroir.
Et s'est trouvée belle.
Puis elle est descendue en chantant,
En offrant ses sourires au printemps,
Aux grands arbres, aux fleurs et aux oiseaux,
S'est assise près de l'étang,
Se voyant et s'admirant dans l'eau.
C'est lorsqu'elle voulu se relever
Qu'elle vit un jeune homme s'approcher,
Il semblait sortir du fond de l'eau
Tout mouillé, elle l'a trouvé beau
Et elle a compris à son regarg
Qu'il la trouvait belle.
Et son corps ne s'est pas défendu,
Et l'amour en elle s'est répandu,
Et la cloche a sonné au château.
C'est alors que l'inconnu
S'est perdu, a disparu dans l'eau.
Elle est remontée dans le grenier,
A rangé dans la malle d'osier
La robe, les souliers et les gants,
A remis son tablier blanc
Por préparer le repas du soir,
Faire la vaisselle...
17 mars 1978: le naufrage de l'Amoco Cadiz
Bel oiseau blanc du bout du monde,
Fils de deux muets, fils du Pays,
Rebelle semblant entre deux mondes,
Tire d'aile sanglant de quel pays ?
Feu noir sur trois abers,
Sang noir sur dix estuaires,
Sept îles et fer en pluie.
Battu de vent, flottant bastion,
Battu devant, flots, tourbillons,
Battu, battant sang pavillon,
Soleil levant, noir, sans rayons.
Noirs l'eau, le feu, la terre,
Noirs de feu les deux airs,
Le vent, la brume aussi.
Mer en brume soleil déforme,
Terre en brume vieillie diforme;
Doigts sont changeants en dix corneilles,
Poissons sanglants en dix orteils.
Pigeons de feu sur mer,
Poison de gueux sous mer,
Sept îles et fer en pluie.
Morte saison sans floraison,
Morte maison, sang, déraison;
Saisons perdues en oraisons,
Moissons perdues sans rébeillion.
Feuillaison en hiver,
Fenaison en desert,
Grésil de fer en pluie.
Discours de feu, discours de veau,
Concours de peu, discours dévôts,
Secours de peu, futiles travaux,
Séjours de feu pour mille chevaux.
Noire langue des vipères,
Noire lande de colère,
Les vents, les hommes aussi.
Mil malloz ru, chant de l'épée,
Mille noires statues, noirs policiers,
Mille poings tendus, dix poings brisés,
Mille printemps dus pour mille années.
Cent mille hommes en colère,
Mille hommes sans la mer,
Sang, larmes et fer en pluie.
Mortes tribus sans héritiers
Portent tribut sang à payer.
Soleil fendu, bois condamnés,
Sol est venu, lois sont damnées.
Au temps que meurt la mer,
Autant se meurt la terre
Sous peur, sous fer en pluie.
Jour de demain, courage ardent.
Jour de Samain, coups, rage aux dents.
Seront les veaux perdant sang blanc,
Seront les loups perdant cents dents.
Rouge fin,
Rouge avers;
Rouge poings,
Rouge guerre.
Rouges mains,
Rouges serres;
Rouge festin,
Rouge chair,
Rouge vin,
Rouge bière,
Le feu, la mer aussi.
C'est entre nous les jeunes filles,
Vous qui voulez, malon, la la,
Vous qui voulez vous maire,
Ne prenez point de ces jeunes hommes,
Ni de ces gars malon la la
Ni de ces garçons débauchés.
Le soir s'en vont à la débauche,
De cabaret, malon, la la,
De cabaret en cabaret.
Et puis le soir, quand y's'ramassent
Font les malins, malon, la la,
Le carillon à la maison.
Galant, tiens-tu à tes promesses?
Quand tu m'disais, malon, la la,
Quand tu m'disais "faisons l'amour".
"Si mort à mors" (si la mort a mordu) sont les premiers mots
d'un poème
anonyme écrit à l'occasion des funérailles d'Anne
de BRETAGNE.
Si mort a mors Duchesse Noble Dame
S'il n'en sera plus que poudre de corps
Dorme son coeur bordé d'or
Reveindront les sciècles d'or
Cent fois mille et mille aurores encore.
Si les matins de grisaille se teintent
S'ils ont couleur en la nuit qui s'éteint
Viendront d'opales lendemains
Reviendront des sciècles d'or
Cent fois mille et mille aurores encore.
Si moribonds sont les rois en ripaille
Si leurs prisons sont des cages sans fond
Vienne l'heure des évasions
Reviennent des sciècles d'or
Cent fois mille et mille aurores encore.
Si mille soleils de métal prennent voile
Dix mille soleils de cristal font merveille
Viennent des lueurs de vermeil
Reveindront les sciècles d'or
Cent fois mille et mille aurores encore.
Si mille brigands à l'encan font partage
Dix mille enfants des torrents font argent
Viennent des fleurs de safran
Reveindront les sciècles d'or
Cent fois mille et mille aurores encore.
Vous qu'en main tenez tous votre peuple
Pille tant l'hyver que l'este,
Voyez qu'il a trop povre este.
Sont cours aux robins des Princes de Bretaigne,
Sont coulps aux vilains si Princes les dedaignent,
Ni les cours aux vilains, ni les coulps aux robins.
C'est par desplaisir, faim et froidure
Que les povres gens meurent souvent,
C'est sans desplaisir, fain et froidure,
Que seigneurs entre eux vont battant.
Seigneurs nous tenez comme rebelles,
Parlant plus en hault qu'en bas ton.
Justice ne menez qu'au baston.
Gens qui de justice avez la charge,
Par trop n'y voyez qu'en prelats,
De vous en parler suis tres las.
Souvent vous tenez femme pour folle,
Qui se vend pour le plus donnant,
Mais pire faictes-vous bien souvent.
A la fois suffist une cavale,
Au Roy une robe ung hostel.
Le Roy se mourra, je suis tel.
(Oh c'était une jeune fille
Qui souffrait du mal de dents) bis
Elle allait de ville en ville
Pour avoir du soulagement.
Refrain:
(Je vous guérirai Oh gai gai gai
Votre mal de dents Oh gai gaiement) bis
(Elle allait de ville en ville
Pour avoir du soulagement) bis
Elle rencontre un jeune monsieur
Qui lui promit soulagement.
Refrain
(Elle rencontre un jeune monsieur
Qui lui promit soulagement) bis
Montez en haut dans ma chambre
J'vous guéris vot'mal de dents.
Refrain
(Montez en haut dans ma chambre
j'vous guéris vot'mal de dents) bis
Elle fut pas sitôt montée
Qu'elle sentit un soulagement.
Refrain
(Elle fut pas sitôt montée
Qu'elle sentit un soulagement) bis
Ah vous dirais-je monsieur
Que vous avez de bonnes onguents.
Refrain
(Ah vous dirais-je mosieur
Que vous avez de bonnes onguents) bis
J'connais une de mes p'tites soeurs
Qu'aimerait ça en avoir autant.
Refrain
(J'connais une de mes p'tites soeurs
Qu'aimerait ça en avoir autant) bis
Amenez moi vot' petite soeur
J'lui en donnerai autant.
Refrain
(Amenez moi vot' petite soeur
J'lui en donnerai autant) bis
Amenez m'en à la douzaine
Plus on est plus j'suis content!!!
(Refrain) bis
Mon père aussi m'a mariée
Gai lon la je m'en vais rouler
Un nain civil il m'a donné
Je me roule, je me roule
Gai lon la je m'en vais rouler
En filant ma quenouille.
Un nain civil il m'a donné
Gai lon la je m'en vais rouler
Qui n'a ni maille ni deniers
Je me roule, je me roule
Gai lon la je m'en vais rouler
En filant ma quenouille.
Qui n'a ni maille ni deniers
Gai lon la je m'en vais rouler
Qu'un vieux baton de vert pommier
Je me roule, je me roule
Gai lon la je m'en vais rouler
En filant ma quenouille.
Qu'un vieux baton de vert pommier
Gai lon la je m'en vais rouler
Avec quoi m'en bat les côtés
Je me roule, je me roule
Gai lon la je m'en vais rouler
En filant ma quenouille.
Avec quoi m'en bat les côtés
Gai lon la je m'en vais rouler
Si vous m'battez je m'en irai
Je me roule, je me roule
Gai lon la je m'en vais rouler
En filant ma quenouille.
Si vous m'battez je m'en irai
Gai lon la je m'en vais rouler
Je m'en irai au bois jouer
Je me roule, je me roule
Gai lon la je m'en vais rouler
En filant ma quenouille.
Je m'en irai au bois jouer
Gai lon la je m'en vais rouler
Au jeu de cartes, aussi de dés
Je me roule, je me roule
Gai lon la je m'en vais rouler
En filant ma quenouille.
(Nous étions trois capitaines
Tous les trois frères jumeaux) bis
Nous entrâmes dans une auberge
Pour y boire du vin nouveau
(Vous qui connaissez l'horloge
Dites moi donc quelle heure il est.) bis
(Nous entrâmes dans une auberge
Pour y boire du vin nouveau) bis
La maitresse de l'auberge
Nous a dit d'monter en haut
(Vous qui connaissez l'horloge
Dites moi donc quelle heure il est.) bis
(La maitresse de l'auberge
Nous a dit d'monter en haut) bis
Il y a là trois jolies filles
Qui préparent du pâté chaud
(Vous qui connaissez l'horloge
Dites moi donc quelle heure il est.) bis
(Il y a là trois jolies filles
Qui préparent du pâté chaud) bis
C'est moi qui étais le plus safe
J'ai pris le meilleur morceau
(Vous qui connaissez l'horloge
Dites moi donc quelle heure il est.) bis
(C'est moi qui étais le plus safe
J'ai pris le meilleur morceau) bis
Quand on est sorti d'l'auberge
J'pouvais pas payer les pots
(Vous qui connaissez l'horloge
Dites moi donc quelle heure il est.) bis
(Quand on est sorti d'l'auberge
J'pouvais pas payer les pots) bis
M'ont fait vendre ma casquette
Ma culotte et mon capot
(Vous qui connaissez l'horloge
Dites moi donc quelle heure il est.) bis
(M'ont fait vendre ma casquette
Ma culotte et mon capot) bis
ils m'ont mis en cul d'chemise
à quatre pattes sur un tonnieau
(Vous qui connaissez l'horloge
Dites moi donc quelle heure il est.) bis
(ils m'ont mis en cul d'chemise
à quatre pattes sur un tonnieau) bis
Il faisait un vent du diable
qui m'a glacé les gueurlots
(Vous qui connaissez l'horloge
Dites moi donc quelle heure il est.) bis
(Il faisait un vent du diable
qui m'a glacé les gueurlots) bis
On n'entendait qu'les tic-tac
les tic-tac puis le brelan
(Vous qui connaissez l'horloge
Dites moi donc quelle heure il est.) bis
(M'en va à la fontaine
Pour y pêcher du poisson la ziguezon zinzon) bis
La fontaine est profonde
Je m'y suis coulé au fond
Refrain :La ziguezon zinzon
Fille en hautFille en bas
Fille fille fille femme
Femme femme femme aussi
pis la botinne tinne tinne
elle rigolait ah ah
son p'tit porte-clé
tout rouillé tout rouillé
son p'tit porte-clé
tout rouillé gaiement
son p'tit porte-clé
tout rouillé tout rouillé
son p'tit porte-clé
tout rouillé gaiement
(la fontaine est profonde
je m'y suis coulé au fond la ziguezon zinzon)bis
Par ici il y passe
Trois cavaliers par an
Refrain
(Par ici il y passe
Trois cavaliers par an la ziguezon zinzon) bis
Que m'donneriez-vous belle
Si j'vous tirez du fond
Refrain
(Que m'donneriez-vous belle
Si j'vous tirez du fond la ziguezon zinzon) bis
Tirez tirez dit-elle
Après ça nous verrons
Refrain
(Tirez tirez dit-elle
Après ça nous verrons la ziguezon zinzon) bis
Quand la belle fut à terre
Se sauve à la maison
Refrain
(Quand la belle fut à terre
Se sauve à la maison la ziguezon zinzon) bis
S'asseoit à la fenêtre
Compose une chanson
Refrain
(S'asseoit à la fenêtre
Compose une chanson) bis
Mon petit coeur en gage
N'est point pour un baron
Refrain 2 :C'est la p'tite fille à Did'Jourandeau
S'pris du poil de cochon
Pour s'en faire des mitaines
(Sa p'tite soeur par pure fantaisie
S'est pris du poil de truie
Puis s'en est fait aussi.) bis
(Mon petit coeur en gage
N'est point pour un baron) bis
Mais pour ces hommes de guerre
Qu'ont plus ou moins d'poil au menton
Refrain 2