S'aimaient à l'arrière des taxis
Ils s'aimaient a l'arriere des taxis
Tant que les heures passent
Tant que les heures passent
Peu importent les années
Et peu importent les villes
C'est Paris, Moscou Berlin
Berlin l'enchanteresse...
Et le déja vieux règne de l'électricité
Partout même sous nos peaux
La cicatrice aux néons
Et les égouts qui debordent
En pensant à Lili Brik
Et Volodia Maïakovsky
Ils s'aimaient à l'arriere des taxis
Ils s'aimaient à l'arriere des taxis
Tant que les heures passent
Tant que les heures passent
Vous les avez connus ceux qui
Emportés par leur fantaisie
Ludique
Mais en pensant à Lili Brik
Et Vladimir Maïakovsky
Et leurs sourires à peine éteints
Et les cent-vingt croix de leurs mains
Leurs mains qui glissaient sur leurs skins
Se perdaient sur la moleskine
Ils s'aimaient à l'arriere des taxis
Ils s'aimaient à l'arriere des taxis
Tant que les heures passent
Tant que les heures passent...
Always lost in the sea
Always lost in the sea
(BIS)
Tout part toujours dans les flots
Au fond des nuits sereines
Ne vois-tu rien venir ?
Les naufragés et leurs peines qui jetaient l'encre ici
Et arrêtaient d'écrire...
Always lost in the sea
Always lost in the sea
(BIS)
Ami, qu'on crève d'une absence
Ou qu'on crève un abcès
C'est le poison qui coule
Certains nageaient sous les lignes de flottaison intimes
A l'interieur des foules.
Aux sombres héros de l'amer
Qui ont su traverser les océans du vide
A la memoire de nos frères
Dont les sanglots si longs faisaient couler l'acide...
Always lost in the sea
Always lost in the sea
(BIS)
Comme elle est belle la ville et ses lumières seulement pour
les fous
Celui qui veut, il la découpe en tableaux
Là c'est l'heure ou le silence balance sur les eaux du fleuve
Le rythme des horloges qui pourissent
Y'a là-bas cette fille qui enfle son souffle et ses jupes
Ouvertes comme des corolles en suspens
Plus elle danse, plus elle flambe, plus il l'aime, lui, comme il sent
Que no se puede, la Vida no vale Nada.
A genoux sous la lune
Ou quand le soleil enclume
Comment se retendent les nerfs
Des révolutionnaires ?
Et comme les illusions croulent
Je pouvais pleurer tout mon soul
Attendons seulement le soir
Personne ne peut nous voir
Apprends à dormir
Glisse lentement
Sans réfléchir
Mais n'me demande pas comment
Oh, ton âme est lasse
Elle a du trop revoir hélas...
Les mêmes choses et les mêmes gens
Et toujours comme avant
Ici quelque part en France
En attendant l'écheance
Certains n'eprouvent ni fierté
Ni honte à être nés
Apprends à dormir
Glisse lentement
Sans réfléchir
Mais n'me demande pas comment.
C'est un endroit ou on voit
Courir dans les veines, cette chaleur
Et Marie aiguise son regard
Elle a vu ce qui vient de nulle part
Elle a crispé la main sur la lame
Attention à la blessure madame
Ooh mais on n'sent pas la douleur
Sinon dans les coeurs
Cette chaleur
C'est ce demon dans son sang à elle
Qui a rongé lentement ses ailes
Aiii, c'est dans le ventre là
Marie sait ce qui arrivera
Dans cet endroit où on laisse aller...
Elle se lève
Et prend
Son arme
Si blanche
C'est pour crever
Le corps
De ce fils de pute
Si blanc
Pendant qu'il en est
Encore temps
Allez respire bien
Avance
Encore
Mais avance
Il n'sentira pas la douleur
Peut-etre la peur
Cette chaleur
Sous les draps
Trop blancs
L'auréole
Grandit
C'est le sang
Et Marie
A les yeux qui brillent
Elle part
Sur les rails des tramways
Elle court
Légère
Légère
Et la pluie lave
Les rues
Et la pluie lave
Ses mains
Elle est propre
Enfin
Cette chaleur...
Ici et là
Et se rejoindre en bas
Puisqu'on se lasse de tout
Pourquoi nous entrelaçons-nous ?
Pour les écorchés vifs
On en a des sévices
Allez enfouis-moi
Passe-moi par dessus tous les bords
Mais reste encore
Un peu après
Que même la fin soit terminée
Moi j'ai pas allumé la mèche
C'est Lautréamont
Qui me presse
Dans les déserts
Là ou il prêche
Ou devant rien
On donne la messe
Pour les écorchés
Serre-moi encore
Étouffe-moi si tu peux
Toi qui sais ou
Après une subtile esquisse
On a enfoncé les vis...
Nous les écorchés vifs
On en a des sévices.
Oh mais non rien de grave
Y'a nos hématomes crochus qui nous
Sauvent
Et tous nos points communs
Dans les dents
Et nos lambeaux de peau
Qu'on retrouve ça et là
Dans tous les coins
Ne cesse pas de trembler
C'est comme ça que je te reconnais
Même s'il vaut beaucoup mieux pour toi
Que tu trembles un peu moins que moi.
Emmene-moi, emmene-moi
On doit pouvoir
Se rendre écarlates
Et même
Si on précipite
On devrait voir
White light white heat
Allez enfouis-moi
Passe-moi par dessus tous les bords
Encore un effort
On sera de nouveau
Calmes et tranquilles
Calmes et tranquilles
Serre-moi encore
Serre-moi encore
Etouffe-moi si tu peux...
Serre-moi encore
Nous les écorchés vifs
On en a des sévices
Les écorchés vifs
On les sent les vis
Quelle étrange pensée à ... Joey
Tu dormais Joey ou étais-tu éveillé
Penses-tu quitter la vie sans t'en aller
Si ton corps se balance, verras-tu plus loin
Ou est-ce de la transe, dont tu as besoin ?
Quelle étrange pensée a ... Joey
Assassiner son frère
Envahir l'Asie
Sauver la race humaine
Servir un mezcal
Oh oublier son nom ... Joey
Joey a traversé tous les souterrains
Les nymphes et la folie glissées sous ses reins
Va-t'il revenir là dans le corps d'un chat
Serait-ce pour ce soir ou serait-ce pour une autre
Serait-ce pour ce soir ou serait-ce pour une autre fois ?
Dans la chaleur de l'été
Les os des hommes pourrissaient
Joey ce soir ne dérange
Que les démons et les anges