Yves Montand
Un grand merci à Fernanda Figueiredo ... ... et à Mario Paz
La Bicyclette
Quand on partait de bon matin
Quand on partait sur les chemins
A bicyclette
Nous étions quelques bon copains
Y’avait Fernand y’avait Firmin
Y’avait Francis et Sébastien
Et puis Paulette

Nous étions tous amoureux d’elle
On se sentait pousser des ailes
A bicyclette
Sur les petits chemins de terre
On a souvent vécu l’enfer
Pour ne pas mettre pied à terre
Devant Paulette

Faut dire qu’elle y mettait du coeur
C’était la fille du facteur
A bicyclette
Et depuis qu’elle avait huit ans
Elle avait fait en le suivant
Tous les chemins environnants
A bicyclette

Quand on approchait la rivière
On déposait dans la fougères
Nos bicyclette
Puis on se roulait dans les champs
Faisant naître un bouquet changeant
De sauterelles, de papillons
Et de reinettes

Quand le soleil à l’horizon
Profilait sur tous les buissons
Nos silhouettes
On revenait fourbus contents
Le coeur un peu vague pourtant
De n’être pas seul un instant
Avec Paulette

Prendre furtivement sa main
Oublier un peu les copains
La bicyclette
On se disait c’est pour demain
J’oserai, j’oserai demain
Quand on ira sur les chemins
A bicyclette


La Chansonnette
La la la mine de rien
La voilà qui revient
La chansonnette
Elle avait disparu
Le pavé de ma rue
Etait tout bête
Les refrains de Paris
Avaient pris l’maquis
Les forains l’orphéon
La chanson d’Macky
Mais on oublie jamais
Le flonflon qui vous met
Le coeur en fête
Quand le vieux musicien
Dans le quartier
Viens revoir les anciens
Faire son métier
Le public se souvient
La chansonnette
Tiens tiens !

La la la hauts les coeurs
Avec moi tous en choeur
La chansonnette
Et passons la monnaie
En garçon qui connaît
La chansonnette
Il a fait sa moisson
De refrains d’Paris
Les forains l’orphéon
La chanson d’Macky
Mais on oublie jamais
Le flonflon qui vous met
Le coeur en fête
Il faut du temps c’est vrai
Pour séparer
Le bon grain de l’ivraie
Pour comparer
Mais on trouve un beau jour
Sa chansonnette
D’amour !


C’EST SI BON

Henri Betti / André Hornez

Je ne sais pas s’ il en ait de plus blonde
Mais de plus belle il n’ y en a pas pour moi
Elle est vraiment toute la joie du monde
Ma vie commence dès que je la vois
Et je fais oh!...
Et je fais ah!...

C’est si bon de partir n’ importe où
Bras dessus bras dessous
En chantant des chansons

C’est si bon de se dire des mots doux
Des petits rien du tout
Mais qui on disent long

En voyant notre mine ravie
Les passants dans la rue nous envient

C’est si bon de guetter dans ses yeux
Un espoir merveilleux
Qui me donne frisson

C’est si bon ces petites sensations
Ça vaut mieux qu’ un million
Tellement, tellement c’ est bon

Vous devinez quel bonheur est le nôtre
Et si je l’ aime vous comprenez pourquoi
Elle m’ enivre et je n’ en veux plus d’ autres
Car elle est toutes les femme à la fois
Elle me fais oh!...
Elle me fais ah!...

C’est si bon de pouvoir l’ embrasser
Et puis de recommencer
A la moindre occasion

C’est si bon de jouer du piano
Tout le long de son dos
Tandis que nous dansons

C’est inouï ce qu’ elle a pour séduire
Sans parler de ce que je ne peux pas dire

C’est si bon quand je la tiens dans mes bras
De me dire que tout ça
C’est à moi pour de bon

C’est si bon et si nous nous aimons
Cherchez pas la raison
C’est parce que c’ est si bon
C’est parce que c’ est si bon


Les feuilles mortes

Oh ! je voudrais tant que tu te souviennes des jours heureux où nous étions amis,
En ce temps-là, la vie était plus belle et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui,
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,
Tu vois, je n’ai pas oublié
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle, les souvenirs et les regrets aussi
Et le vent du nord les emporte dans la nuit froide de l'oubli
Tu vois, je n’ai pas oublié la chanson que tu me chantais.

C'est une chanson qui nous ressemble
Toi tu m’aimais et je t'aimais
Nous vivions tous les deux ensemble, toi qui m'aimais, moi qui t'aimais
Mais la vie sépare ceux qui s'aiment tout doucement, sans faire de bruit
Et la mer efface sur le sable les pas des amants désunis.

La la la la...
Mais la vie sépare ceux qui s'aiment tout doucement, sans faire de bruit
Et la mer efface sur le sable les pas des amants désunis.
 


visiteurs pour cette page depuis le 21/09/97