Maurane

Merci à Corralyne pour ces textes ...


Différente quand je chante

Bien dans ma maison avec ma raison, quelques rôles facile à jouer en civile.
Et ça me suffit, je suis ravie, ou je m'ennuie un peu.
Ce soir, c'est l'histoire d'un défi : être enfin ma meilleure amie.
Rien que des questions, des changement de tons.
Des flous artistiques qui cachent une bombe atomique,
aprés les bulles de champagne, un désir de cocagne.
Ce soir, il me faut toucher le ciel, me perdre dans le cri d'un gospel.
Si différente quand je chante, mon âme explose, me métamorphose.
Bien dans ma maison avec les saisons, j'aime tant leur trace, le souffle du temps qui passe.
Et c'est joli mes deux vie, c'est une douce folie.
Pourquoi me lamenter encore sans penser aux délires, au dehors.
Viens dans ma maison aux mille passions,
le bonheur existe, il est sur ma play-list,
et je le contiens, égoïste, dans un bel écrin.
Mais ce soir, on va toucher le ciel, se perdre dans le cri d'un gospel.

Refrain.
Si différente quand je chante, il y a une autre femme et une autre
flamme... Et un autre drame.
Différente quand je chante...
 


Le paradis c'est l'enfer

Ne me demande pas si j'y crois encore,
tu sais de toute façon à chaque remords, il faut que j'oublie.
Je crois que si tu veux être honnête avec moi,
en quelques secondes tu balances tout ça.
C'est comme ça la vie. C'est pas pour rien si je suis venue,
j'avais besoin de tes bras tendus.
Rien ne me raisonne, je suis une autre personne
d'une autre époque qui sonne à ta porte, d'un autre pays.
Ha! Mais lequel des deux mondes a vraiment la réponse.
Qui des deux le plus fort ? Qui va jeter un sort, un nouveau défi ?
c'est vraiment le but et tant pis, tant pis.
Mais j'avais peur que tout s'efface et que ton coeur me lâche.
Je viens d'un endroit pas loin d'ici, où on n'entend pas même si on cri.
Je pourrais être reine, je suis sans abri.
Le jour se léve malgré la nuit.
Tu m'a laissé ton ombre, une trace au fond de ce monde,
au fond de mon coeur.
J'ai vu dans tes mains les lignes du destin.
J'ai vu que ton coeur souffre en douceur le ligne de sa vie.
Ha! Mais quand les vents tournent en dedans, en dehors, que tout tourne à l'envers.
Le paradis c'est l'enfer. Je ne suis plus d'ici.
C'est pas vraiment le but et tant pis, tant pis.
Mais j'avais peur que tout s'efface et que ton coeur me lâche.


Tout va bien dans ce monde

A la télé, on nous dit : "Il fera bien trop beau aujourd'hui.
Faites attention à votre coeur et gardez les bébés à l'intérieur".
L'ai n'est plus c'qu'il était, je me méfie de l'eau de pluies, mais du soleil aussi...
Tout l'argent s'envole en fusées, en nucléaire, en machine de guerre.
Mais tous les gens se doivent de garder le moral, la nuit à la belle étoile...
Computeurs, téléphones sans fil, c'est compliqué la vie facile.
On n'arrête pas le progrès, il faut que tout soit parfait.
Alors, alors on finit tout seul...
Tant pis, l'amour virtuel nous donnera des ailes.
Pour s'éloigner de l'animal, on s'est donné tellement de mal!
Et je me dis : tout va bien dans ce monde.
Je me dis que tout va bien dans ce monde.
Et je vous dis: tout va bien dans ce monde.
Chaque fois qu'on nous laisse faire, ça tourne à l'enfer!
Collagène, faux-culs, wonderbra, tout ça c'est pour rouler dans vos bras.
Mais quand les douzes coups de minuit sonnent, imaginez la tête de votre homme.
On est plus tout à fait pareille vues dans le plus simples appareil.
On arrête pas le progrès, il faut que tout soit parfait.
Tant pis, l'amour virtuel nou sonnera des ailes.
Pour s'éloigner de l'animal, on s'est donné tellemnt de mal! Refrain (ad lib).


Ça casse

Qui peut dire les mots qu’on s’est juré pour la vie entière
Ça m’fait rêver comme on y croyait
Ce matin, j’ai beau chercher tes yeux pour trouver la lumière
Tout se noie dans un brouillard épais
Y’a quelque chose qui a changé

Ça casse
On a beau vouloir faire
L’amour c’est la guerre
Des plus amères qui nous enserre
Ça casse
Comme un vase en cristal contre le métal
Issue fatale, éclats d’étoiles

Tout ce mal pour arriver là.  Qu’est-ce qu’on va en faire
S’en défaire ou se le partager ?
Trop tard ou trop tôt, peut-on jamais revenir en arrière ?
Quand on ne vit plus que des regrets
Y’a quelque chose qui a changé

Ça casse
On a beau vouloir faire
L’amour c’est la guerre
Des plus amères qui nous enserre
Ça casse
Comme un vase en cristal contre le métal
Issue fatale, éclats d’étoiles

wooh, wooh, di, di, whooh …

Ça casse
On a beau vouloir faire
L’amour c’est la guerre
Des plus amères qui nous enserre

Ça casse
Comme un vase en cristal contre le métal
Issue fatale, éclats d’étoiles

Ça casse
On a beau vouloir faire
L’amour c’est la guerre
Des plus amères qui nous enserre

Ça casse


Sur un prélude de Bach
 

Lorsque j’entends ce prélude de Bach
Par Glen Gould, ma raison s’envole
Vers le port du Havre et les baraques
Et les cargos lourds que l’on rafistole
Et les torchères, les grues patraques
Les citernes de gazoile
Toi, qui courais dans les flaques
Moi et ma tête à claques
Moi, qui te croyais ma chose ma bestiole
Et moi, moi, je n’étais qu’un pot de colle
Lorsque j’entends ce prélude Bach
Par Glen Gould, ma raison s’envole
Et toutes ces amours qui se détraquent
Et les chagrins lourds, les peines qu’on bricole
Et toutes mes erreurs de zodiaque
Et mes sautes de boussole
Toi, les pieds dans les flaques
Moi et ma tête à claques
J’ai pris les remorqueurs pour des gondoles
Et moi, moi, je traine ma casserole
Dans cette décharge de rêves en pack
Qu’on bazarde au prix du pétrole
Pour des cols blancs et des corbacs
Hé… oh…
Qui se foutent de Mozart, de Bach
J’donnerais Ray Charles, Mozart en vrac
La vie en rose, le rock’n roll
Tous ces bémols et tous ces couacs
Hé… Oh…
Pour Glen Gould, dans c’prélude


 

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