Divers III
Vers la page IV
MARIONNETTISTE - Pierre bachelet
 
Paroles J.P. LANG
Musique P. BACHELET
 
Le réveille-matin
Et tout me revient
Je l’aime, je l’aime
J’ouvre la radio
Torrent de mots
J’voudrais qu’on le dise
Il l’aime, il l’aime
Je mets ma chemise
Un coup de peigne
Je vois mon café
Deux sucres à peine
Et mes pensées
Sont toutes les mêmes
C’est insensé
Qu’est-ce qui m’arrive
Je descends ma rue
Je prends l'avenue
Toujours la même
Feu rouge première
Les gens derrière
Déjà le feu vert
Av'nue du Maine
Comme un automate je tourne à droite
Déjà les problèmes
La vie les coups
Suis-je un acrobate
Ou suis-je fou

Mais dis-moi tout
Marionnettiste
J'ai des ficelles à mon destin
Tu me fais faire un tour de piste
Mais où je vais je n'en sais rien
Mais dis-moi tout
Marionnettiste
Mon coeur de bois soudain s'arrête
Que feras-tu de tes artistes
Après la fête

je revois la scène
Exactement
Avant hier
Elle est entrée
Au restaurant
Elle s'est assise
Devant moi
D'un coup j'ai compris
Que dans ma vie
J'avais dormi
Depuis trente ans
Et foudroyé
Par ce tonnerre
je suis tombé
Dans sa lumière
C'est comme une course
Au corps à corps
Elle n'a qu'un seul mot
Encore encore
Elle n'a qu'un seul cri
L'amour d'abord
Elle n'a plus qu'un corps
Et moi aussi
et par la fenêtre E
On voit Paris
J'ai rêvé peut-être
Ou j'ai dormi
Et tout d'un coup
Je vis je vis
Mais dis-moi tout
Marionnettiste
J'ai des ficelles à mon destin
Tu me fais faire un tour de piste
Mais où je vais je n'en sais rien
Mais dis-moi tout
Marionnettiste
Mon coeur de bois soudain s'inquiète
Que vas-tu faire de tes artistes
Après la fête

Et dans l’ascenseur
Cogne mon cœur
je sonne et je vois
Un mot pour moi
Qui dit oublie-moi
Qui me supplie
Va t'en ça vaut mieux
Pour tous les deux
Chacun son chemin
Mêm's'il est triste
Chacun son chagrin
Adieu l'artiste
Et sur le trottoir
J'm'en vais comm'ça
Mains dans les poches
J'rentre chez moi
Maréchal Foch
Au bar-tabac
je prends un café
Et ça me brûle
On oublie jamais
On accumule
J'aim'rais arrêter
Toutes les pendules
Une voix là-haut
Me dit debout

Mais dis-moi tout
Marionnettiste
J'ai des ficelles à mon destin
Tu me fais faire des tours de piste
Mais où je vais je n'en sais rien
Mais dis-moi tout
Marionnettiste
Mon coeur de bois soudain s'arrête
Que vas-tu faire de tes artistes
Après la fête
Dis marionnettiste
J'ai des ficelles à mon destin
Tu me fais croire que j'existe
Si c'est un jeu ce n'est pas bien
Mais dis-moi tout
Marionnettiste
Mon coeur de bois soudain s'inquiète
Que fais-tu donc de tes artistes
Après la fête
 

 


J’ai encore rêvé d’elle - Il était une fois

J’ai encore rêvé d’elle
C’est bête elle n’a rien fait pour ça
Elle n’est pas vraiment belle
c’est mieux elle est faite pour moi
tout en douceur juste pour mon cœur
le l’ai rêvé si fort
que les draps s’en souviennent
je dormais dans son corps
bercé par ses  «Je t’aime»

Si je pouvais   me réveiller
à ses côtés
si je savais où la trouver
donnez-moi l’espoir
prêtez-moi  un soir
une nuit juste pour elle et moi
et demain matin elle s’en ira

J’ai encore rêvé  d’elle (je rêve aussi)
je n’ai rien fait pour ca (j’ai mal dormi)
elle n’est pas vraiment belle (j’ai un peu froid)
elle est faite pour moi (réveille-toi)
tout en douceur , juste pour mon cœur

si je pouvais me réveiller, a ses cotes ( ouvre tes yeux, tu ne vois pas)
si je savais ou la trouver (regarde-moi)
donnez-moi l’espoir (je suis a toi)
prêtez-moi un soir (je t’aime)
une nuit, juste pour elle et moi, et demain

enfin, je vais me réveiller a ses cotes (ne t’endors pas, regarde-moi)
c’est sur je vais la retrouver (ouvre tes bras)
donnez-moi un soir (je suis a toi)
laissez-moi y croire
une vie
juste toi et moi
et demain
tu seras la.
 


GÉRALDINE  "Bouge (Ton attitude)"

Lève-toi baby, suis le move
C'est le R'n'B qui te bouge (4 x)

Caque jour, chaque nuit, je suis envahie
Par des bruits qui courent, des besoins d'amour
Aux rythmes des envies d'un monde indécis
La vie te fait peur, à chacun son heure
Oui mais, par les par les temps qui courent
Il vaut mieux rester cool
Parmi parmi les vautours, lâche un cri qui défoule
Malgré malgré les discours, ne fait pas de détour
Sur la place, c'est ton tour
Décides-toi et crois-moi

Bouge ton attitude, efface tes habitudes
Fais don le premier pas
Bouge ton attitude, oublie tes certitudes
Cette fois tu gagneras
Bouge, fais donc le premier pas
Bouge

Le matin tu te dis "Qu'est-ce que je construis"
Regardes tes pas et loin devant toi
Les choses sont ainsi faites pour nous prendre la tête
Personne n'a le droit (non) de choisir pour toi
Tu dois y croire et bâtir ton histoire
La musique est là pour guider tes pas

Bouge ton attitude face à cette multitude
Oh ! ils viendront vers toi
Mais bouge ton attitude, sors de la solitude
Et là, tu gagneras
Bouge (bouge), oh ! ils viendront vers toi
Bouge (bouge), et là tu gagneras
Bouge (bouge), fais donc le premier pas
Bouge (bouge), cette fois tu gagneras

Yo, back to these tracks, toujours aussi relax, check this
Bouge

Bouge ton attitude, efface tes habitudes
Fais don le premier pas
Bouge ton attitude, oublie tes certitudes
Cette fois tu gagneras
Oui bouge ton attitude, face à cette multitude
Ils viendront vers toi

Bouge (bouge), fais donc le premier pas
Bouge (bouge), cette fois tu gagneras
Bouge (bouge), oh ! ils viendront vers toi
Bouge (bouge), et là tu gagneras
Bouge

 


Le géant de papier - Laffont Jean-Jacques

Demandez-moi de combattre le diable
D'aller défier les dragons du néant
De vous construire des tours, des cathédrales
Sur des sables mouvants
Demandez-moi de briser les montagnes
D'aller plonger dans la gueule des volcans
Tout me paraît réalisable, et pourtant...

Quand je la regarde, moi l'homme loup au cœur d'acier
Devant son corps de femme, je suis un géant de papier
Quand je la caresse et que j'ai peur de l'éveiller
De toute ma tendresse, je suis un géant de papier

Demandez-moi de réduire en poussière
Cette planète où un dieu se perdrait
Elle est pour moi comme une fourmilière
Qu'on écrase du pied
Demandez-moi de tuer la lumière
Et d'arrêter ce soir le cours du temps
Tout me paraît réalisable, et pourtant...

Quand je la regarde, moi l'homme loup au cœur d'acier
Devant son corps de femme, je suis un géant de papier
Quand je la caresse et que j'ai peur de l'éveiller
De toute ma tendresse, je suis un géant de papier

(orchestre)

Quand je la regarde, moi l'homme loup au cœur d'acier
Devant son cœur de femme, je suis un géant de papier


Pour le plaisir - Herbert Léonard

Sans en attendre rien,
Mais pour le plaisir…
Regarder une fille dans la rue et se dire
Qu’elle est belle,
Sans même aller plus loin,
Mais pour le plaisir…
En passant, simplement, lui sourire…

Pour le plaisir,
Il faut savoir prendre le temps
De faire d’un homme un enfant,
Et s’éblouir…
Pour le plaisir,
S’offrir ce qui n’a pas de prix,
Un peu de rêve à notre vie,
Et faire plaisir,
Pour le plaisir…

Ne plus courber le dos,
Même pour réussir,
Préférer être bien dans sa peau que sourire
Sur commande,
Avoir pendant des mois
Trimé comme un fou
Et un soir, tout claquer d’un seul coup…

Pour le plaisir,
Ne plus courir, ne plus compter,
Prendre la vie du bon côté,
Sans réfléchir :
Pour le plaisir…

Pour le plaisir,
On peut aussi tout foutre en l’air
Faire souffrir comme on a souffert
Et revenir…

Pour le plaisir,
Oublier qu’on a dit un jour
Ça sert à rien les mots d’amour
Et te les dire
Pour le plaisir…


Pauvre Rutebeuf - Nana Mouskouri
 
Que sont mes amis devenus
Que j'avais de si près tenus
Et tant aimés
Ils ont été trop clairsemés
Je crois le vent les a ôtés
L'amour est morte
Ce sont amis que vent emporte
Et il ventait devant ma porte
Les emporta
Avec le temps qu'arbre défeuille
Quand il ne reste en branche feuille
Qui n'aille en terre
Avec pauvreté qui m'atterre
Qui de partout me fait la guerre
L'amour est morte
Ne convient pas que vous raconte
Comment je me suis mis en honte
En quelle manière
Que sont mes amis devenus
Que j'avais de si près tenus
Et tant aimés
Ils ont été trop clairsemés
Je crois le vent les a ôtés
L'amour est morte
Le mal ne sait pas seul venir
Tout ce qui m'était à venir
M'est avenu
Pauvre sens et pauvre mémoire
M'a Dieu donné le roi de gloire
Et pauvre rente
Et droit sur moi quand bise vente
Le vent me vient
Le vent m'évente
L'amour est morte
Ce sont amis que vent emporte
Et il ventait devant ma porte
Les emporta

On n'a pas tous les jours 20 ans

L’atelier de couture est en fête
On oublie l’ouvrage un instant
Car c’est aujourd’hui que Marinette
Vient juste d’avoir ses 20 ans
Trottins, petit’s mains et premières
Ont tout’s apportés des gâteaux
Et Marinette offrant l’porto
Dit joyeuse en levant son verre :

On n’a pas tous les jours 20 ans,
Ca nous arrive une fois seul’ment
Ce jour-là passe hélas trop vite
C’est pourquoi faut qu’on en profite
Si l’patron nous fait les gros yeux
On dira faut bien rire un peu
Tant pis si vous n’êtes pas content
On n’a pas tous les jours 20 ans

L’patron donne congé à ses p’tites
Et comme le printemps leur sourit
A la campagne elles vont tout d’suite
Chercher un beau p’tit coin fleuri
Dans une auberge en plein’ verdure
Elles déjeunent sur le bord de l’eau
Puis valsent au son d’un phono
En chantant pour marquer la m’sure

On n’a pas tous les jours 20 ans
Ça nous arrive une fois seul’ment
C’est le plus beau jour de la vie
Alors on peut faire des folies
L’occasion il faut la saisir
Payons-nous un p’tit peu de plaisir
Nous n’en f’rons pas toujours autant
On n’a pas tous les jours 20 ans

(variante ou suite)

De ce bon temps si vite passé
On ne profite jamais assez
Et plus tard on dit tristement
On n’a pas tous les jours 20 ans


Quand t’es dans le désert - Jean Patrick Capdevielle

Moi  je traîne dans le désert depuis plus de 28 jours
Et déjà quelque mirages me disent de faire demi-tour
La fée des neiges me suit tapant sur son tambour
Les fantômes du syndicat des marchands de certitudes
Se sont glissés jusqu’à ma lune, reprochant mon attitude
C’est pas très populaire le goût d’la solitude

refrain :

Quand t’es dans le désert depuis  trop longtemps
Tu t’demandes à qui ça sert
toutes les règles un peu truquées
Du jeu qu’on veut te faire jouer
Les yeux bandés

Tous les rapaces du pouvoir menés par un gros clown sinistre
Foncent vers moi sur la musique d’un piètre accordéoniste ,
Je crois pas qu’ils viennent me parler d’la joie d’la vie d’artiste
D’ l’autre coté ,voilà Caïn toujours aussi lunatique
Son oeil est rempli de sable  et sa bouche pleine de verdicts
Il  trône dans un cimetière de vielles pelles mécaniques

refrain

Les gens disent que les poètes finissent tous trafiquants d’armes
On est 50 millions de poètes, c’est ça qui doit faire notre charme
Sur une lune de Saturne mon perroquet sonne l’alarme
C’est drôle mais tout le monde s’en fout
Vendredi tombant nul part, y’a Robinson solitaire
qui m’a dit :  «  j’trouve plus mon île, vous n’aurriez pas vu la mer »
Va falloir que j’lui parle du thermonucléaire

refrain

Hier un homme est venu vers moi d’une démarche un peu traînante
Quand j’lui ai demandé t’as tenu combien de jours, il a répondu : bientôt 30
J’ m’ souviens qu’il  espérait tenir jusqu’à 40
Quand j’lui ai demandé son message, il m’a dit d’un air tranquille:
Les politiciens finiront tous au font d’un asile
J’ai compris que je pourrais bientôt regagner la ville

refrain ( parties) 3 fois


Chacun fait c’qu’il lui plait -  Chagrin d‘amour

Lui : « 5 heures du mat’ j’ai des frissons,
Je claque des dents et je monte le son,
Seul dans mon lit
Dans mes draps bleus froissés
C’est l’insomnie,
Sommeil cassé.
Je perd la tête,
Mes cigarettes,
Sont toutes fumées
dans le cendrier.
C’est plein de Kleenex et de bouteilles vides,
J’suis tout seul, tout seul, tout seul.
Pendant qu’Boulogne se désespère
J’ai d’quoi m’remplir un dernier verre.
CLAC ! fait le verre en tombant sur le lino.
J’m’coupe la main en ramassant les morceaux.
Je stérilise, les murs qui dansent,
L’alcool ça grise et ça commence. »

Les Choeurs: « Year, Year, Year, Year! »

Lui : « sur les moutons, sur le parquet. »

L’interviewer : « Et à ce moment là, qu’est-ce que vous avez fait ? »

Lui : « J’crois qu’j’ai remis la radio. »

Les Choeurs :  « Chacun fait, fait, fait
    c’qu’il lui plaît, plaît, plaît! »

Lui : « L’précipice est au bout »

Les Choeurs: « L’précipice on s’en fout!
  Chacun fait, fait, fait
  c’qu’il lui plait, plait, plait.
  Toutes les étoiles qui brillent »

Lui : « Qu’est-ce qu’elles ont à m’dire , les étoiles ?
 
6 heures du mat’.
Faut qu’j’trouve à boire:
Liqueur forte ou café noir.
J’brule un feu rouge.
Police patrouille.
J’serre les fesses,
Y’a rien qui presse.
4, 5 francs ma rose !
crit le p’tit chose
Dans le matin rose,
Car mon nom dine
Sous ses comptines; »

Un ziva : « Ah! Qu’est t’as là, qu’est ce t’as-toi ! »

Lui : « Tout près d’une poste
Y’a un p’tit bar,
Je pousse la porte
Et je viens m’assoir.
3, 4, patibulaires
Tapent le carton dans les waters.
Toute seule au bar
dans un coin noir,
Une blonde platine
Sirotte sa fine.
Elle dit  : « Champagne ?»
Je répond : « Pagne !»
Elle m’dit  « 50 ?»
Je lui dis : ça m’tente !»

L’interviewer : « Et vous êtes rentré comment ? »

Lui : « Dans ma voiture,
Oh!, et il y avait toujours le même air à la radio »

Les Choeurs : « Chacun fait, fait, fait
     c’qu’il lui plait, plait, plait!  »

Lui : «  Que de pression dans les bars »

Les Choeurs : « Personne te pousse à boire,
    Chacun fait, fait, fait
    c’qu’il lui plait, plait, plait! »
 
Lui : « Les gens ont de ces manies »

Elle : « C’est la décalcomanie »
 Lui : « 7 heures du mat’,
L’hotel,
Je paie
J’abrège,
Je fouiile mes poches
Je sais c’est moche.
Son sourire rouge
Son corp qui bouge..
Elle fait glisser son coeur croisé
Sur sa peau bronzée
T’as les bas Nylons
qui filent sur l’édredon.
Ses ongles m’accrochent
« Tu viens chéri ? ».
Le lit qui craque
Et les volets claquent.
Seuls dans le lit
Dans ses draps bleus froissés,
Sur sa peau glisse mes doigts glacés.
Elle prend la pose,
Pense à autre chose,
Ses yeux miroirs
Renvoient mon regard.
Les anges préssés
Dans ce bleu glacé,
Me disent :   « C’est l’heure !»
Je leur dis : « Quelle heure ? »

L’interviewer : « Et vous vous souvenez vraiment pas de ce qui s’est passé ? »

Lui : « Non, vraiment pas »

Les Choeurs : « Chacun fait, fait, fait
   c’qu’il lui plait, plait, plait!  »

Lui : « Sous mes pieds y’a la terre »

Les choeurs : « Sous tes pied, y’a l’enfer !»

Les Choeurs :« Chacun fait, fait, fait
   c’qu’il lui plait, plait, plait!  »

Lui : « mon Dieu, j’peux même pas jouir! »

Elle : « Tant pis pour toi, il faut dormir...
Alors je me sauve dans le matin gris,
C’est plein d’cageots et pas d’taxi,
Les chats qui s’tapent leurs p’tits ronrons,
Les Emminences, les P’tits Bateaux.
Porte d’la chapelle,
Je m’sens pas belle,
Mes bigoudis
Sont plus en plis.
Dans mon studio, j’aspirateur,
La vidéo m’fait un peu peur »

Les Choeurs : « Madame pipi
   A des ennuis,
   Monsieur papa
   S’fait du tracas.
   Dans les logis
   Des mals lotis,
   Bébé finit sa bouillie »
 

Elle : « 8 heure du mat , j’ai des frissons,
Je claque des dents et je monte le son,
Seul dans mon lit
Dans mes draps bleus froissés,
C’est l’insomnie,
Sommeil cassé.
Je perd la tête,
Mes cigarettes sont toutes fumées
dans le cendrier.
C’est plein de Kleenex et de bouteilles vides,
J’suis toute seule, toute seule, toute seule

Le rappeur : « I don’t need money, I don’t need a car ... »


 

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