Claude Barzotti

Un grand merci à Nokia Dell (?) pour tous ces textes


AIME-MOI

Danser, du regard et des mains apprivoiser
Une proposition, un pour parler, une invitation a tout oublier

Tanguer, comme les radeaux dérivent, les canoës
Comme le vin ennivre, se griser, comme un tango, tanguer se renverser

Tomber, comme l'oiseau porte par les grands vents
Comme le bateau au fond de l’océan, comment choisir de vivre le néant

Aime-moi (ou ou) aime-moi (ou ou ou ou)
Aime-moi (ou ou yeah) aime-moi (ou ou)

Danser, fermer les yeux ne surtout plus penser
Du bout des doigts te toucher te troubler
Dire que je danse, mais t'apprivoiser

Tomber, dans cet orage mourir foudroyé
Dans ce volcan, me perdre et m'y brûler
Mourir d'amour et en ressusciter

( Aime-moi )
Comme une parenthèse, une pose une trêve, un vide ou je me noie
( Aime-moi )
Comme l'amour en rêve sans interdit sans règle ne plus penser qu'a ça
( Aime-moi )
Et comme un sacrilège assouvir le cortège de mes désirs de toi
( Aime-moi )
Et j’arrête le temps respire a contre temps ne respire presque pas

Aime-moi
( Je trace le chemin de la bouche de mes mains te dessine la voie )
Aime-moi
(Et c'est moi qui décide qui t’emmène et te guide et dispose de toi)
Aime-moi
( Te manger comme une pomme qu'on croque et abandonne te prendre comme
un homme )
Aime-moi
( Je connais la manière et comment il faut faire pour trouver la lumière
)

Aime-moi (ou ou) aime-moi (ou ou ou ou)
Aime-moi (ou ou yeah) aime-moi (ou ou)
Aime-moi (ou ou) aime-moi (ou ou ou ou)
Aime-moi (ou ou yeah) aime-moi (ou ou)
 


C’EST LOIN TOUT ÇA

Un conte de Normandie, un carré de ciel bleu
Une petite fille dont j'étais amoureux
Et un grand désespoir, un vrai chagrin d'amour
Caché dans un mouchoir le jour du grand retour

Ma première guitare ne valait pas trois sous
Moi je rêvais de gloire, d'avoir mon nom partout
Je me voyais pas très grand, je me voyais pas comme ça
Je ne suis plus l'enfant que j'étais autrefois

C'est loin tout ça, c'est loin tout ça
C'est drôle, les choses qu'on oublie
C'était mieux quand j'étais petit
C'est loin tout ça, je ne me reconnais pas
C'est drôle comme on devient méchant
Comme on change en devenant grand
C'est loin tout ça

Sur le bord du trottoir, un musicien bidon
Pleure dans ma mémoire, un air d'accordéon
Être dans mon manteau, j'avais perdu deux freins
Je me serais jeter à l'eau pour pâlir un moment

Un mort qui fait pleurer et un petit chien mort
Un devoir mal noté et un premier remords
Une cousine bouclée, belle comme dans un songe
Et mon premier baiser et mon premier mensonge

C'est loin tout ça, c'est loin tout ça
C'est drôle, les choses qu'on oublie
C'était mieux quand j'étais petit
C'est loin tout ça, je ne me reconnais pas
C'est drôle comme on devient méchant
Comme on change en devenant grand
C'est loin tout ça

C'est loin tout ça, c'est loin tout ça
C'est drôle, les choses qu'on oublie
C'était mieux quand j'étais petit
C'est loin tout ça, je ne me reconnais pas
C'est drôle comme on devient méchant
Comme on change en devenant grand
C'est loin tout ça
C'est loin tout ça
C'est loin tout ça
  


C’EST MOI QUI PART

Quand je rentrais à la maison
J'étais fatigué mais heureux
C'était comme un anti-poison
C'est quelques jours en amoureux

Tu n'es plus celle que j'aimais
Tu parles d'argent, de rupture
On dirait que tu as changé
Plus que moi dans cette aventure

C'est plus la peine de crier
De menacer, de faire la gueule
Trop c'est trop, je peux plus t'écouter
Te plaindre d'être toujours seule

C'est plus la peine de me dire
Que je ne suis qu'un égoïste
Que c'est seul, que je vais finir
Que tu n'aimes plus les artistes

C'est moi qui pars, c'est moi qui pars
J'emporte ma guitare, il est tôt il est tard
C'est moi qui pars, c'est moi qui pars
Ne t'en fais pas, je ne prends rien
Seulement mon coeur et mon chien
Elle doit exister quelque part
Cette fille de qui je parle c'est moi qui pars

Qu'est-ce que j'aurais aimé pourtant
Que tu comprennes que tu m'attendes
Que tu saches m'aimer vraiment
Que tu sois un peu plus patientes

Notre vie est une bataille
Faire l'amour et puis le défaire
Il faut bien qu'un des deux s'en aille
Je ne veux plus de cette guerre

C'est moi qui pars, c'est moi qui pars
J'emporte ma guitare, il est tôt il est tard
C'est moi qui pars, c'est moi qui pars
Ne t'en fais pas, je ne prends rien
Seulement mon coeur et mon chien
Elle doit exister quelque part
Cette fille de qui je parle c'est moi qui pars

C'est moi qui pars, c'est moi qui pars
J'emporte ma guitare, il est tôt il est tard
C'est moi qui pars
 


DONNE MOI

J'ai un jardin d'arbres et de fleurs, et un étang rien que pour moi
Où des grands oiseaux migrateurs viennent se poser quelques fois
J'ai tout ce que les hommes rêvent mais au fond je n'ai rien du tout
Car je ne connais pas la fièvre, la maladie de l'amour fou

J'ai connu tout autour du monde, des femmes belles comme des sirènes
Mais je m'ennuie dans cette ronde, je sais qu'aucune d'elles ne m'aime
Je suis un chanteur, un sauvage qui rêve d'être apprivoiser
Je voudrais qu'on me mette en cage, je suis un oiseau fatigué

C'est vrai dis-moi ça sert à quoi de chanter des chansons d'amour
Si toi tu ne les entends pas, si ton coeur à toi reste sourd

Donne-moi, un peu d'amour et d'amitié
Donne-moi, donne-moi envie de t'aimer
Donne-moi, un peu de chaleur, de tendresse
J'ai besoin d'amour, de caresses et de complicité
Donne-moi envie d'aimer

Je peux arrêter de chanter, ne plus écrire de chansons
Arrêter la course insensée, ne plus entendre mes démons
Si je savais où te chercher, je partirais te retrouver
Oh ! si je savais seulement, dans quel endroit tu perds ton temps

C'est vrai dis-moi ça sert à quoi de chanter des chansons d'amour
Si toi tu ne les entends pas, si ton coeur à toi reste sourd

Donne-moi, un peu d'amour et d'amitié
Donne-moi, donne-moi envie de t'aimer
Donne-moi, un peu de chaleur, de tendresse
J'ai besoin d'amour, de caresses et de complicité

Donne-moi, un peu d'amour et d'amitié
Donne-moi, donne-moi envie de t'aimer
Donne-moi, un peu de chaleur, de tendresse
J'ai besoin d'amour, de caresses et de complicité
Donne-moi envie d'aimer

J'ai une maison au bord de l'eau, un jardin si grand qu'on s'y perd
J'ai une collection de tableaux, un bateau qui ne prend pas la mer
J'ai beaucoup plus qu'il ne me faut, ici c'est toujours comme l'hiver
J'ai souvent rêvé d'un berceau, mais je suis resté solitaire
 


ELLE ME TUE

Sa façon de m'interdire
De parler, de tout lui dire
Ça me tue
Elle me glace d'émotion
Pute ou poupée de salon
Elle me tue
Sa démarche à reculons
Léopard Caméléon
Ça me tue
Elle me fait des courants d'air
Par-dessus le pull-overs
Elle me tue

Elle me tue, elle me tue
J'suis perdant, j'suis perdu
Elle me tue, mais je l'aime
Mais je l'aime quand même
Je n'suis qu'un oiseau pour le chat
Une proie
Elle me tue, mais je l'aime
Mais je l'aime quand même
Elle peut bien faire n'importe quoi
Elle est tout, tout pour moi

Elle sait se déhancher
C'est pas marcher, c'est danser
Elle me tue
Elle me veut dans son sillage
Comme un chien, comme un otage
Elle me tue
Elle se met sur les paupières
Tous les sables du désert
Elle me tue
On dirait qu'elle a vaincu
L'emprise du temps perdu
Elle me tue

Elle me tue, elle me tue
J'suis perdant, j'suis perdu
Elle me tue, mais je l'aime
Mais je l'aime quand même
Elle peut bien faire n'importe quoi
Elle est tout, tout pour moi

Elle me tue, mais je l'aime
Mais je l'aime quand même
Elle peut bien faire n'importe quoi
J’suis perdu elle me tue

Elle me tue
 


FEMME JE VOUS AIME

Elles vous font faire des enfants qu'elles emmènent en s'en allant
Les femmes vous prennent et puis vous jettent sont bien plus machos que
les mecs
Où sont les femmes d'autre fois qui ne nous coupaient pas en trois
Le père, le mari et l'amant, c'était le même en d'autres temps

Un jour elles ont tout voulu et on leur a tout accordé
Nous sommes les dindons, les cocus de leur nouvelle liberté
Où êtes-vous femmes d'antans qui savaient faire en même temps
Et les enfants, et les tartines, et la tendresse et la cuisine

Oh ! femmes, femmes, femmes
On vous aimait pourtant plus un homme ne vous comprend
Femmes, femmes, femmes
Qu'avez-vous fait de nous nous sommes là regardez-nous
Femmes, on ne comprend plus rien du tout, on ne sait plus à quoi on joue
Femmes, plus aucun homme ne sait vraiment ce que vous voulez et comment
Femmes, femmes, femmes

Le temps de vouloir vivre à deux, vous voilà déjà reparties
Le temps d'avoir ce que l'on veut, on n'en a déjà plus envie
Où sont donc les femmes d'avant, celles qui nous laissaient le temps
De leur faire un moment la cour avant de leur faire l'amour

Oh ! femmes, femmes, femmes
On vous aimait pourtant plus un homme ne vous comprend
Femmes, femmes, femmes
Qu'avez-vous fait de nous nous sommes là regardez-nous
Femmes, on ne comprend plus rien du tout, on ne sait plus à quoi on joue
Femmes, plus aucun homme ne sait vraiment ce que vous voulez et comment
Femmes, femmes, femmes

Femmes, femmes, femmes, femmes, femmes
Femmes, femmes, femmes, femmes, femmes

Oh, femmes, je vous aime
 


JE VOUS AIME

Les filles et les femmes en jeans ou en dentelle
En bourgeoise , en nana, les louves et les pucelles
Les brunes et les blondes armées de seins si lourds
Où tous les cris du monde s'écrasent en cris d'amour

Et les petites filles aux coquilles de nacre
Et ce goût de myrtille sous les kiosques du parc
Un regard échangé avec une étrangère
Et sa robe d'été mourant dans la lumière

Je vous aime, je vous aime, je vous aime
Je vous aime, je vous aime, je vous aime
Je vous aime

Et la pudeur des cils sur ces miroirs pervers
Cet orage immobile dans ces lacs bien trop clairs
Le parfum de vos lèvres aux couleurs de cerises
Un soupire qui s'achève sur des perles et surprises

Avec ce blanc sourire souvent comme une fleur
Qui éclate en un rire comme un écho du coeur
Et ces traces de sel sur un dos de marquise
Ma main qui fait la belle vers une idée précise

Je vous aime, je vous aime, je vous aime
Je vous aime, je vous aime, je vous aime
Je vous aime

Et le monde connu de ton corps familier
Et ce désir têtu, ta tendresse étonnée
Cette ombre badéra, cette vallée promise
Et les quatre chemins qui mène à cette église

Et ce triomphe d'or, cette lumière noire
Cette plage où s'endort la vie où meurt la gloire
Les filles et les femmes en Gino en dentelle
En bourgeoise, en nana, les louves et les pucelles

Je vous aime , je vous aime, je vous aime
Je vous aime, je vous aime, je vous aime
Je vous aime

Je vous aime , je vous aime, je vous aime
Je vous aime, je vous aime, je vous aime
Je vous aime

Je vous aime
 


LA MAISON D’IRLANDE

La maison dans la colline, je la bâtirais pour toi
La fougère et l'aubépine, la menthe et l'auréséda
Et comme dans la maison dans l'île, les plafonds y seront bas
Tu verras tout sera facile, loin de tous ces combats
La, la, la, la

La cuisine en pavé bleu, et puis la table en beau bois
Ils aimeront tous tes yeux, tout sera comme chez toi
Les fenêtres s'ouvriront, sur la mer en contre-bas
Et s'il n'y a pas de moutons, il n'y aura pas non plus de soldats

La maison d'Irlande, elle ressuscitera
Sur une forte pente, on la reconstruira
La maison d'Irlande, on la rebâtira
Quelque part dans les Landes, ou près de Carpentra
La, la, la, la

C'est joli aussi, la France, tu verras, tu l'aimeras
Même si ça n'est pas l'Irlande, ça y ressemble parfois
Tu aimeras bien la Provence, la bonne odeur de ses sous-bois
Tu amèneras le grand silence, qu'ont oublié les soldats

La maison d'Irlande, elle ressuscitera
Sur une forte pente, on la reconstruira
La maison d'Irlande, on la rebâtira
Quelque part dans les Landes, ou près de Carpentra
La, la, la, la

La maison d'Irlande, on la rebâtira
Quelque part dans les Landes, ou près de Carpentra
La, la, la, la
 


LA OU J’IRAI

J'imagine un jardin au pied de la montagne
Mon oncle et mes cousins s'enivrent de spumante
Ils m'attendent en chantant, en frappant dans les mains
Et Paolo content de me revoir enfin

J'imagine un secret donné comme un cadeau
Un sourire échangé par-dessus le piano
Et des générations de chanteurs de fortune
Qui chantent à l'unisson pour un morceau de lune

Là où j'irai, à l'ombre des rochers du Monte Nerone
Là où j'irai, sur la Terre où repose le père de mon père
Là où j'irai, il y aura des olives et du vin d'Italie
D'la musique et des filles, des yeux d'enfant qui brillent

Là où j'irai dormir je sais bien comment c'est
Là où j'irai dormir, quand je m'endormirai, là où j'irai dormir

J’imagine une fête pleine de mandolines
Qui jamais ne s'arrêtent où dansent mes cousines
Mes amis, mes voisins reviendront de partout
Comme si tous nos chemins nous ramenaient chez nous

Là où j'irai dormir, dorment déjà les miens
Je veux y revenir comme un fils qui revient
Je veux dormir chez moi fier comme un italien
Dormir à CAI'SERRA, au pied de mon jardin

Là où j'irai, à l'ombre des rochers du Monte Nerone
Là où j'irai, sur la Terre où repose le père de mon père
Là où j'irai, il y aura des olives et du vin d'Italie
D'la musique et des filles, des yeux d'enfant qui brillent

Là où j'irai dormir je sais bien comment c'est
Là où j'irai dormir, quand je m'endormirai, là où j'irai dormir
Je sais bien comment c'est
Là où j'irai dormir, quand je m'endormirai, là où j'irai dormir
 


LE CHANT DES SOLITAIRES

Je suis bien arrivé, dans cette ville grise
C'est bien pour oublier, l'eau sale de Venise
Il y a des amoureux, je ne les vois pas
J'ai de la buée pleins les yeux, mais ça va

Je te donne l'adresse, Oh! écris-moi maman
J'ai besoin de tendresse, comme un petit enfant
Donne-moi de tes nouvelles, mais ne dis rien
Non, ne dit surtout rien d'elle, rien de rien

C'est pour tous les solitaires, que je chante cet air-là
Ils sont des milliers sur terre, ce soir je suis de ceux-là
Des millions de solitaires sont seuls comme je le suis
Ils traînent autour de la terre, leurs chagrins et leurs ennuis

Je suis seul à Venise, je suis venu quand même
Noyé dans ces eaux grises, ces lettres et ces je t'aime
Je ne sais pas comment mais, je m'en sortirais
Et je n'arrive plus man plus jamais

C'est pour tous les solitaires, que je chante cet air-là
Ils sont des milliers sur terre, ce soir je suis de ceux-là

J'ai rejoins le rang des solitaires
Ceux qui marchent seuls, qui dorment seuls
Ceux dont la mémoire tourne à l'envers
J'ai rejoins le rang des solitaires

C'est pour tous les solitaires, que je chante cet air-là
Ils sont des milliers sur terre, ce soir je suis de ceux-là
Des millions de solitaires sont seuls comme je le suis
Ils traînent autour de la terre, leurs chagrins et leurs ennuis

C'est pour tous les solitaires, que je chante cet air-là
Ils sont des milliers sur terre, ce soir je suis de ceux-là
Des millions de solitaires sont seuls comme je le suis
Ils traînent autour de la terre, leurs chagrins et leurs ennuis
 


LE RITAL

A l'école quand j'étais petit
Je n'avais pas beaucoup d'ami
J'aurais voulu m’appeler Dupont
Avoir les yeux un peu plus clair
Je rêvais d'être un enfant blond
J'en voulais un peu à mon père

C'est vrai je suis un étranger
On me là assez répété
J'ai les cheveux couleur corbeau
Je viens du fond de l'Italie
Et j'ai l'accent de mon pays
Italien jusque dans la peau

Je suis Rital et je le reste
Et dans le verbe et dans le geste
En ces ensembles de lumières
Ma musique est Italienne
Je suis Rital dans mes colères
Dans mes douceurs et mes prières
J'ai la mémoire de mon espèce
Je suis Rital et je le reste

Ari vedertchi roma

J'aime les âmes de Veronne le spaghetti de misistrone
Et les figures de napoli
Turin en mer Citi Foosi
Et la Joconde de De vinci qui se trouve hélas à Paris

Mes yeux délavé par les pluies de nos automnes et de nos nuits
Et par nos brumes silencieuses
J'avais l'allure d'un voyageur
Mais dans la course fit un détour

Je suis Rital et je le reste
Et dans le verbe et dans le geste
En ces ensembles de lumières
Ma musique est Italienne
Je suis Rital dans mes colères
Dans mes douceurs et mes prières
J'ai la mémoire de mon espèce
Je suis Rital et je le reste

Ari vedertchi roma

La la la la la la la

C'est vrai je suis un étranger
On me l'a assez répété
J'ai les cheveux couleur corbeau
Mon nom a moi c'est Barzotti
Et j'ai l'accent de mon pays
Italien jusque dans la peau

Na na na na na na na na
 


MADAME

Je vous regardais tendrement
J'aurais bien voulu vous parler
Mais le courage m'a manqué
J'aurais voulu vous emmener
Faire quelques pas à mes cotés
Sans pour cela imaginer
Imaginer un tas de choses
Des choses que je n'oses vous dire madame
Et pourtant, je pense à vous bien souvent

Souvent je pense à vous madame
Souvent, je vous revois madame
Je suis heureux j'ai des idées
Et peut-être à demain, vous me prendrez la main
Souvent, je pense à vous madame
Souvent, je vous revois madame
Ne me dîtes pas de m'en aller
Je pourrais en souffrir et peut-être en mourir

J'ai au coeur une vieille solitude
Viendrez-vous du nord ou du sud
Pour devenir mon habitude
Vous serez mon premier été
Ma rose et ma source cachée
Laissez-moi donc imaginer
Imaginer un tas de choses
Des choses que je n'oses vous dire Madame
Et pourtant, je pense à vous bien souvent

Souvent je pense à vous madame
Souvent, je vous revois madame
Je suis heureux j'ai des idées
Et peut-être à demain, vous me prendrez la main
Souvent, je pense à vous madame
Souvent, je vous revois madame
Ne me dîtes pas de m'en aller
Je pourrais en souffrir et peut-être en mourir

Souvent je pense à vous madame
Souvent, je vous revois madame
Je suis heureux j'ai des idées
Et peut-être à demain, vous me prendrez la main
Souvent, je pense à vous madame
Souvent, je vous revois madame
Ne me dîtes pas de m'en aller
Je pourrais en souffrir et peut-être en mourir
 


MAIS OU EST LA MUSIQUE

Un soir de blues, un soir de pluie
J'suis entré dans une boîte de nuit
Moi je voulais tout oublier
Boire un verre et surtout danser
Mais y'a qu'des musiques de cinglés
Décibels et pas cadencés
Et tout l'monde danse en solitaire
Moi j'ai besoin d'une partenaire

Mais où est la musique
La douceur des violons
Que font les romantiques
Il n'y a plus de chansons
Mais où est la musique
Mais qu'est-c'qui s'est passé
Y'a plus que d'la technique
J'ai besoin de rêver

Où sont les slows, les gestes tendres
Les mots que l'on voudrait entendre
Je veux danser avec quelqu'une
Qui rêve de plage, de clair de lune
Où sont les danses d'autrefois
Avoir une femme entre ses bras
Y'a que des danseurs en solo
Adieu rumba adieu tango

Mais où est la musique
La douceur des violons
Que font les romantiques
Il n'y a plus de chansons
Mais où est la musique
Mais qu'est-c'qui s'est passé
Y'a plus que d'la technique
J'ai besoin de rêver

Choeur: Mais où la musique
Parlando: Où sont passés les Sinatra
Choeur : La douceur des violons
Parlando : Les crooners lovers d'autrefois
Choeur : Que font les romantiques
Parlando : Y'a plus d'Elvis plus d'Dean Martin
Choeur : Il n'y a plus de chansons

Mais où est la musique
Mais qu'est-c'qui s'est passé
Y'a plus que d'la technique
J'ai besoin de rêver

Parlando : Mais surtout que le bruit s’arrête
 


PARRAIN ( OH MAMMA )

Parrain, je t'écris cette lettre, moi le sauvage, moi le rebelle
Jani m'a dit que tu souhaites que je donne de mes nouvelles
Parrain, pour toi, j'étais celui qui ne voulait pas marcher au pas
Celui qui a désobéi et qui a quitté Cai'serra

Je viendrais si tu me pardonnes, te raconter tous mes voyages
Et te jurer sur la madone, que j'ai marché dans ton sillage
Je me souviens des grandes fêtes, qu'on faisait après les moissons
Les enfants chantaient à tue-tête, autour de toi cette chanson

Oh ! Mamma, mi volio ma Rita, Oh ! Mamma, mi volio ma Rita
Oh ! Mamma, mi volio ma Rita, Oh ! Mamma, mi volio ma Rita
Oh ! Mamma, mi volio ma Rita, Oh ! Mamma, mi volio ma Rita

Si j'ai quitté notre famille, c'était pas pour te contrarier
Moi je n'ai quitté l'Italie que parce que je voulais chanter
Puisque tu dis que tu pardonnes, puisque tu m'appelles aujourd'hui
Je prends le premier vol pour Rome, je ne suis jamais vraiment parti

Et comme dans l'temps, des grandes fêtes,
Qu'on faisait après les Moissons
On rechantera à tue-tête
Parrain pour toi cette chanson

Oh ! Mamma, mi volio ma Rita, Oh ! Mamma, mi volio ma Rita
Oh ! Mamma, mi volio ma Rita, Oh ! Mamma, mi volio ma Rita
Oh ! Mamma, mi volio ma Rita, Oh ! Mamma, mi volio ma Rita

Oh ! Mamma, mi volio ma Rita, Oh ! Mamma, mi volio ma Rita
Oh ! Mamma, mi volio ma Rita, Oh ! Mamma, mi volio ma Rita
Oh ! Mamma, mi volio ma Rita, Oh ! Mamma, mi volio ma Rita
 


PRENDS BIEN SOIN D’ELLE

Elle a fini par se lasser
De cette vie de ce métier
Des éternels aller retour
Entre le travail et l'amour

Puisqu'elle se tourne vers toi
Essaie de l'aimer mieux que moi
Moi je n'ai pas su la comprendre
Je n'ai jamais su être tendre

Elle éteint ma plus belle histoire
Je n'ai pas su la raconter
Me reste mes rêves de gloire
Mais j'ai plus envie de chanter

Protège-la elle est fragile
Prends garde a ne pas la faire pleurer
Elle me quitte ainsi soit-il
Essaie au moins de bien l'aimer

Prends bien soin d’elle
Prends bien soin d’elle
Prends bien soin d’elle
Sois lui fidèle

Prends bien soin d’elle
Qu'importe qui elle aime pourvu qu'elle soit aimée
Si je l'aime quand même je me ferai discret
Qu'importe qu'elle s'en aille je serai bon perdant
J'aurai beaucoup moins mal si tu l'aime vraiment

Fais attention elle s'enrhume
Aux premiers frimas de l'hiver
Elle craint la brise et la brume
Protège-la des vents contraires

Prends bien garde a ne pas la perdre
A ne jamais la décevoir
Elle n'est pas de celle qui reste
En s'accrochant a leur mouchoir

Elle était ma plus belle histoire
Je n'ai pas su la raconter
Me restent mes rêves de gloire
Mais j'ai plus envie de chanter

Protège-la elle est fragile
Prend garde a ne pas la faire pleurer
Elle me quitte ainsi soit-il
Essaie au moins de bien l'aimer

Prends bien soin d’elle
Prends bien soin d’elle
Prends bien soin d’elle
Sois lui fidèle

Prends bien soin d’elle
Prends bien soin d’elle
Qu'importe qui elle aime pourvu qu'elle soit aimée
Si je l'aime quand même je me ferai discret
Qu'importe qu'elle s'en aille je serai bon perdant
J'aurai beaucoup moins mal si tu l'aime vraiment

Prends bien soin d’elle
Prends bien soin d’elle
Prends bien soin d’elle
Sois lui fidèle
 


SI ÇA VA PAS CE SOIR

Tu vois, je ne sais plus très bien, ni où tu vas, ni d'où tu viens
Mais je ne t'oublierais jamais, mon compagnon, mon naufragé
On est en pleine mer, en plein coeur de Paris
Dans ton sourire amer, j'ai tout lu, tout compris
Tu t'es levé, tu m'as suivi, comme un chien perdu sans collier
Sans savoir on s'est arrêté, devant un bar et je t'ai dit

Si ça va pas ce soir, vient et on ira boire
Tu pourras si tu veux, vider sur le comptoir, ce qui mouille tes yeux
Encombre tes tiroirs, j'dirais pas que t'as tort, j'dirais ce que tu
voudras
On sera ivre ou mort, on se ressemblera

On a traîné jusqu'au matin, on s'est inventé des chagrins
On a été jusqu'à se mentir, pour pleurer, pour se faire plaisir
Et l'on s'est inventé, d'impossible maîtresses
Histoire de retrouver de nouvelles ivresses
Maintenant que tu es parti, vers d'autre part, d'autres pays
Il m'arrive au petit matin, de te rechanter ce refrain

Si ça va pas ce soir, vient et on ira boire
Tu pourras si tu veux, vider sur le comptoir, ce qui mouille tes yeux
Encombre tes tiroirs, j'dirais pas que t'as tort, j'dirais ce que tu
voudras
On sera ivre ou mort, on se ressemblera

Si ça va pas ce soir, vient et on ira boire
Tu pourras si tu veux, vider sur le comptoir, ce qui mouille tes yeux
Encombre tes tiroirs, j'dirais pas que t'as tort, j'dirais ce que tu
voudras
On sera ivre ou mort, on se ressemblera

Si ça va pas ce soir, vient et on ira boire
Tu pourras si tu veux, vider sur le comptoir, ce qui mouille tes yeux
Encombre tes tiroirs, j'dirais pas que t'as tort, j'dirais ce que tu
voudras
On sera ivre ou mort, on se ressemblera

Si ça va pas ce soir, vient et on ira boire
Tu pourras si tu veux, vider sur le comptoir, ce qui mouille tes yeux
Encombre tes tiroirs, j'dirais pas que t'as tort, j'dirais ce que tu
voudras
On sera ivre ou mort, on se ressemblera
  


SI JE LE POUVAIS

Je changerais le coeur des hommes
On recommence et elle maldonne
Je viendrais à bout de mes chants
Rien qu'à coups de grands sentiments

On ne jouerait plus à la guerre
Dans aucun pays de la terre
Le monde serait un musé
De clin-d'oeil et de pieds de nez
Si je le pouvais

Et je serais un héros, un prince de légende
J'affronterais le taureau, le feu et la tourmente
Je changerais l'air du temps, la direction des vents
Si je le pouvais

Si je le pouvais, je referais le monde à ton image
Repeindrais la Jaconde à ton visage
Éloignerais de toi les loups sauvages
Oh! pour toi, je te ferais un abri de mes bras
Je ferais tourner la terre à l'endroit
Si je le pouvais, si je le pouvais

J'amènerais l'eau au désert
Pour que tu ne pleures jamais plus
Sur ces peuples dans la misère
Fais croire à un malentendu

Je redessinerais le monde
Un peu plus juste, un peu plus beau
Ces chevaliers trop noirs qui rodent
Les yeux mouillés de Mexico
Si je le pouvais

Je serais sorcier guérisseur
J'abolirais même le deuil
Trouverais une place entre deux coeurs
Pour chaque sourire d'enfant seul

J'ai tout fait les grandes tristesses
Soumis des tonnes de tendresses
Et toujours aurais sur l'honneur
La fidélité, le bonheur
Si je le pouvais

Et je serais un héros, un prince de légende
J'affronterais le taureau, le feu et la tourmente
Je changerais l'air du temps, la direction des vents
Si je le pouvais

Si je le pouvais, je referais le monde à ton image
Repeindrais la Jaconde à ton visage
Éloignerais de toi les loups sauvages
Oh! pour toi, je te ferais un abri de mes bras
Je ferais tourner la terre à l'endroit
Si je le pouvais, si je le pouvais
Si je le pouvais si je le pouvais
 


SI TU SAVAIS NELSON PIQUET

Je lui faisais mon numéro, de chanteur, de chien moussant chaud
J'étais sûr qu'elle allait craquer, pour les violons et les claviers
Je lui parlais de l'Olympia, des gens qui tournent autour de moi
Elle m'a dit te casses pas la tête, moi je n'aime que Neslon Piquet

Elle n'aimait que les pilotes, que la musique, que les motards
Elle disait que c'était du toc, que c'était du vent les chanteurs
Elle me trouvait minuscule, à côté de Nelson Piquet
Et trouvait mes pulls ridicules, à côté de sa salopette

Si tu savais Nelson Piquet, ce que j't'en veux d'avoir ta tête
Elle te voit comme un géant et elle me parle de toi tout le temps
Si tu savais Nelson Piquet, comme quelques fois je te déteste
Chez elle y'a ta photo partout, mais moi je ne l'ai pas, pas du tout
Nelson Piquet

J'ai voulu jouer les Fanjos, avec ma voiture à turbo
Mais elle m'a dit en souriant, tu conduis comme un débutant
Elle n'a qu'un idole, qu'une seule voix , elle est un peu de mauvaise
foi
Elle n'a qu'une idée dans la tête, c'est de rencontrer Nelson Piquet

Si tu savais Nelson Piquet, ce que j't'en veux d'avoir ta tête
Elle te voit comme un géant et elle me parle de toi tout le temps
Si tu savais Nelson Piquet, comme quelques fois je te déteste
Chez elle y'a ta photo partout, mais moi je ne l'ai pas, pas du tout
Nelson Piquet

Si tu savais Nelson Piquet, ce que j't'en veux d'avoir ta tête
Elle te voit comme un géant et elle me parle de toi tout le temps
Si tu savais Nelson Piquet, comme quelques fois je te déteste
Chez elle y'a ta photo partout, mais moi je ne l'ai pas, pas du tout
Nelson Piquet
Nelson Piquet
Nelson Piquet
  


SOIXANTE ANS ( LA VENDEUSE DE BISCUITS )

Elle voudrait avoir soixante ans, la fille qui vend des biscuits
A l'angle de la rue du temps, sur le marché du mercredi
Elle a tout juste dix-huit ans, elle va danser tous les samedis
Mais on ne danse plus vraiment, dans les petits bals d'aujourd'hui

Elle n'aurait plus jamais de soucis, de savoir si elle préfère
Jean-Pierre, Philippe ou Jérémy, elle aurait autre chose à faire
Elle voudrait avoir soixante ans, les garçons d'aujourd'hui l'ennuient
Ils veulent tout en même temps, mais n'aiment plus vraiment les filles

Soixante ans, et que ce soit presque finit, tout ce temps toute cette
vie
Soixante ans, et puis pouvoir enfin sourire de ce qu'il a fait tant
souffrir

Elle a tout juste dix-huit ans et c'est fou ce qu'elle s'ennuie
Elle voudrait avoir soixante ans, et ne plus vendre de biscuits
Elle voudrait avoir soixante ans, des rides et des petits enfants
Et ne plus se demander tout le temps, ce qu'elle va faire de tout ce
temps

Soixante ans, et que ce soit presque finit, tout ce temps toute cette
vie
Soixante ans, et puis pouvoir enfin sourire de ce qu'il a fait tant
souffrir

Soixante ans, et que ce soit presque finit, tout ce temps toute cette
vie
Soixante ans, et puis pouvoir enfin sourire de ce qu'il a fait tant
souffrir
 


TAMO E T’AMERO

J'ai tout essayé pour te plaire
Les fleurs l'humour et la tendresse
Contre nature en colère, j't'ai fait l'amour a la française
Et ma dernière chance avec toi
C'est une chanson italienne, pour que tu tombes dans mes bras
Une chanson napolitaine

Tamo e tamero o per la vita, con la mente
Tamo e tamero écoute l’Italie, ecout' et puis oublie
Tamo e tamero le goût de la romance c'est ma dernière chance
Tamo e tamero écoute l'italien, écoute et ne dit rien
Dans ma voix de brouillard y'a un curieux pouvoirs
Tamo e tamero o

Non il n'est pas prêt de mourir
Le vieux mithe de Roméo
De l'italien qui sait séduire avec d'la musique et les mots
Je ne joue plus infinita, tu me préfère an al capone
En séducteur em mafioso, écoute je t’emmène a Veronne

Je te le dit a l'italienne coté jardin coté court
C'est moi qui fait la mise en scène, c'est moi qui invente l'amour
C'est drôle que ça ne se fait plus, et qu'il faut vivre avec son temps
Mais tu sais bien que l'italien, chante depuis la nuit des temps

Tamo e tamero o per la vita, con la mente
Tamo e tamero écoute l’Italie, ecout' et puis oublie
Tamo e tamero le goût de la romance c'est ma dernière chance
Tamo e tamero écoute l'italien, écoute et ne dit rien
Dans ma voix de brouillard y'a un curieux pouvoirs
Tamo e tamero o
Tamo e tamero o
Tamo e tamero o
Tamo e tamero o
 


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